L'Empereur est communément connu pour être le fils du Ciel, ce qui lui accorde la ligitimé suprême au pouvoir. Toutefois, si le précédent Empereur (Han Ruzi) devait sa place à la lignée descendante du grand Héros ayant apporté la paix à la Chine après des centaines d'années de combats,  l'Empereur Wang Mang ne l'a doit qu'a sa puissante armée avec laquelle il écrase l'opposition avec force. Certains pense que les tremblements de terres et le débordement du fleuve est dû au non-respect de la volonté du Ciel... faisant courir le bruit qu'il n'est pas légitime et donc un simple usurpateur.

L'Empereur en place veut mettre en pratique certains idéal confucéen. Les terres n'appartiennent pas au peuple mais à l'état qui les divises impartialement à chaque foyer suivant le nombre d'individu et la force de celui-ci. Il est interdit de laisser les terrains en friche sous peine de lourdes amendes pour le village est il est donc conseillé de faire travailler les vagabonds.
La terre n'est toutefois pas donné à titre gratuit puisqu'il faut payer un impôt annuel par personne : 120 Wuzhu* par adulte et 80 Wuzhu par enfant. Le montant est de 240 Wuzhu pour les marchands.

* (noté 石) Il s'agit de la monnaie, des pièces en cuivres ornées d'écritures avec un trou au milieu. On peut trouver le montant de chaque pièce écrite sur l'une des faces.

Le Souverain est soutenu par trois Ducs ayant pour rangs - par ordre de grandeur : Chancelier - Secrétaire Impérial et Grand Commandant. Et également par neuf ministres : le Ministre des Cérémonies - Superviseur des Préposés - Commandant de la Garde - Grand Serviteur- Commandant de la Justice - Grand Héraut - Directeur du Clan Impérial - Grand Ministre de l'Agriculture - le Petit Trésorier.

Chaque région est ensuite sous la supervision du clan majeure qui l'occupe dont le dirigeant est souvent surnommé "Roi" quand il ne s'agit pas d'un clan de Cultivateur. Ils prennent les décisions en l'absence d'un ordre majeure de la part de l'Empereur.

Le salaire est en fonction du métier exercé par le citoyen, il varie entre 100 石 et 10.000 石. Voici donc un petit ordre d'idée par mois du salaire,

100 石 - Agriculteur des champs
150 石 - Ouvrier
2000 石 - Marchands et Artisans

3545 石 - Soldat de bas rang
4756 石 -  Lieutenant de l'Armée
5.000 石 - Membre de la Garde impériale
6.782 石 - Commandant de la Garde

Entre 5.000 et 7.500 石 pour les "Rois" de province.
Entre 8.000 et 9.500 石 pour les les Chef de clan de Cultivateurs.
Entre 7.000 et 9.654 石 pour les Ministres, Général de la Garde et le Général de l'armée.
Entre 9.856  et 10.000 石 pour les Ducs.

Plus vous êtes bas dans l'échelle, plus il sera difficile de vivre... c'est ainsi que beaucoup d'habitants se retrouvent à cacher leurs enfants lors du recensement pour payer moins d'impôts et ainsi entretenir une surface plus petite de terre, évitant de cette façon les amendes pour non-entretient de la parcelle.
Voici un petit ordre d'idée,

Il existe différentes types de sanctions en fonctions des infractions commises et dépendant également des personnes qui vont l'exercer. Vous trouverez ici les majeurs mais sachez que les villages les plus reculés peuvent faire preuve de beaucoup d'originalité dans les peines...

- Pour les délits mineurs, on peut vous fesser cul nu en pleine rue avec une épaisse lames de bambou entre 10 et 50 fois selon la gravité de votre faute. Ou simplement vous battre avec un bâton.

- Travaux forcés d'intérêt général sans recevoir de salaire.

- Exil à perpétuité en plus de coups de gourdins.

- Pour les vols : couper la main ou serrer très fortement les doigts entre des bâtons.

- Si vous étiez reconnu comme avoir fait 1.000, on vous tatoué sur le visage les caractères 墨 (mò) et 黥 (qíng) pour que tout le monde puisse le savoir. Si vous étiez surpris à continuer, on vous coupez le nez.

- Vous pouvez avoir une jambe coupée si vous étiez surpris à votre 500ième crime.

- Ablation des organes reproducteurs masculins si vous étiez surpris à votre 300ième crime.

- Peine de mort de manières très imaginatives... qui pouvait subvenir dès les 200 crimes, ou moins suivant la tolérance des habitants du secteur...

- Si vous êtes connu pour utiliser le YuanQi ou avoir commis plusieurs crimes mais qu'on ne parviens pas à vous mettre la main dessus, une prime sera édité à votre nom avec une prime proportionnel aux crimes commis.

Pour prendre les choses de manières plus large si vous voulez faire un peu plus de recherches sur l'époque pour mieux l'appréhender - puisque nos habitants ne connaissent ce cher Jésus que depuis peu et ne compte pas le temps avec lui.
La Dynastie Xin  à été "crée" par un coup d'état en 9 après Jésus-Christ. Notre chronologie partant de deux ans après la formation de cette nouvelle dynastie, nous sommes donc en 11 après Jésus-Christ.



Au sein de la famille, il faut savoir que tout était très hiérarchisé. On ne voyait pas l'individu seul mais bien la famille au complet comme une unité et parents, grands parents paternels, fils mariés ou non, filles non mariées et petits enfants habités ensemble excepté dans les rares cas où la noblesse de la famille pouvait permettre à un autre logement pour le fils aîné si sa situation était plus grande que celle de ses parents.
A savoir qu'en temps de crime commis par un des membres de la famille, il n'était pas rare que l'on exécute toute la famille pour dissuader le reste de la population ce qui amène à ce que les membres de la famille veille chacun sur la bonne conduite des autres.

La famille et les très proches amis forme un cercle soudé mais pour tout ce qui s'éloigne de ce cercle relationnel, les chinois ont un adage très simple : « Aider les autres, c'est s'attirer des ennuis ». Ce qui fait que si un membre du même village mais à l'extérieur de ce cercle viendrait demander de l'aide, très rare sont les personnes qui répondrait à cet appel.

En terme de hiérarchie au sein de la famille on trouvé en premier les anciens, venait ensuite les adultes. Les enfants n'ont que peu de valeur de manière général puisqu'ils ne peuvent pas travailler comme un adulte et sont une bouche supplémentaire à nourrir et parmi les enfants, les filles ont encore moins de valeur puisqu'elle ne peuvent pas reprendre les affaires à la suite du père.

Viens ensuite la hiérarchie des métiers, les lettrés, puis venaient les paysans, les artisans et enfin les marchands. Beaucoup faisaient donc leur possible dans le seul but de pouvoir passer l'examen impériale afin de devenir fonctionnaire de l'Empereur.
Etrangement, il était très mal vu de devenir soldat - puisque ça pouvait amener à la mort des fils - pourtant beaucoup se dirige dans cette voie pour protéger le peuple au service de l'Empereur.
A noter que le voie de Cultivateur n'est pas très prisé par la population malgré le respect qu'ils ont envers eux pour l'aide et la protection qu'ils donnent. De manière générale, les clan qui attireront le plus les jeunes du peuple sont ceux qui emmène le plus de prestige et actuellement, il s'agit du clan de LanlingJin.



La médecine est beaucoup basé sur les herbes médicinales préparées entre elles en baume à appliquer sur la peau ou en infusion.
Ils ont également la connaissance de l'acupuncture (en enfonçant des aiguilles assez profondément dans la peau pour soulager une douleur, faire baisser la fièvre ou aider à chasser une maladie). Les accidents dus à la pénétration des aiguilles à acupuncture dans les tissus sont très rares et cause peu de douleur malgré l'effet impressionnant qu'elle peut donné.
La moxibustion est une technique qui technique repose sur l'utilisation d'un petit cylindre de matière combustible - le moxa - qu'on fait brûler lentement sur la peau de façon à y déterminer une escarre plus ou moins profonde. La douleur ne devient vive qu'au moment où la partie du cylindre en contact avec la peau est enflammée. Elle disparaît en général très rapidement.

Autres connaissance : Attelle pour membre cassé, point de suture, bandage simple, reconnaître une entorse.


Source : Jeux de la chine ancienne

- Le Touhu qui signifie littéralement "jeter dans le pot" est un jeu dont l'auteur, Touhu, avait indiqué les principes dans Le Livre des Rites. C'est un passe-temps agréable qui consiste à lancer des flèches dans un pot disposé à une certaine distance. Les joueurs devaient se placer à quelques mètres de leur cible et le gagnant était celui qui avait réussi à placer le plus de flèches dans le pot. C'est un jeu qui été le plus souvent pratiqué les jours de festivités.

- Le Boqian est aussi surnommé Daqian, ce qui signifie "battre des pièces de monnaie". Néanmoins, on le retrouve également sous l'appellation de Zhiqian ou "jeter des pièces" ou encore Tanqian, "étalement de pièces". Dans tous les cas, le principe est le même, les participants lancent des pièces de monnaie dans leurs mains, avant de les retourner par la suite sur une surface plane. Une fois que toutes les pièces sont étalées, l'on procède au décompte des côtés face et des côtés piles de l'époque, ce qui permettra de désigner le vainqueur.

- Le Liubo est un jeu entre deux joueurs, chacun d'eux ayant six pièces d'échecs, d'où le nom de Liubo ou six coups de bâton. L'attirail du jeu comprend un dé, des pièces d'échecs, un échiquier, des copeaux, un couteau de coupe, un couteau de raclage et un étui. Il ya un total de 12 pièces d'échecs - 6 noirs et 6 blancs (ou rouge) dont chaque couleur représentait un côté. L'échiquier, autrement connu comme planche de bois ou qudao, est généralement un plateau carré en bois avec des rainures de différentes formes rectangulaires et des points ronds gravés en creux sur la surface blanche ou noire.

- Le Shefu est un jeu de devinette sous forme de poème, expression idiomatique ou citation littéraire pour insinuer une certaine idée, tandis qu'une autre personne la devine, et utilise un autre poème,  expression idiomatique, ou citation littéraire pour répondre. Le jeu ne peut donc être joué que par ceux qui ont une grande érudition.

- Les dés, également appelés os du diable, sont de petits polyèdres réguliers utilisés comme accessoires de jeux de société. Ils sont l'un des appareils les plus anciens des jeux de hasard, et aussi générateurs de nombres aléatoires. Les dés les plus courants sont des cubes, avec chacune six faces présentant un nombre différent, et les chiffres sont disposés de telle sorte que les faces opposées à ajouter fassent sept.

- Le wéiqí, (connu au Japon sous le nom de jeux de Go) Il oppose deux adversaires qui placent à tour de rôle des pierres, respectivement noires et blanches, sur les intersections d'un tablier quadrillé. Le but est de contrôler le plan de jeu en y construisant des « territoires ». Les pierres encerclées deviennent des « prisonniers », le gagnant étant le joueur ayant totalisé le plus de territoires et de prisonniers.

- Les combats de coqs



- Le papier, le papier de chanvre ou encore plus rare, le papier de soie, existe par un procédé très minutieux. Les deux sont toutefois très cher à produire et ne peuvent pas l'être en grande quantité de ce fait, le papier est réservé à l'élite de l'empereur ou aux cultivateurs.
Pour la vie de tout les jours, on écrit sur des tablettes en bois ou en bambou, parfois même sur des poteries.

- La boussole, qui permet d'indiquer les direction nord, sud, est et ouest et d'un grand secours pour les voyageurs.

- La soie, très douce et très appréciée, elles est utilisé dans plusieurs domaine comme la pêche pour les filets, l'écriture et les instruments de musique notamment, filet de cultivateurs...etc. Les étoffes sont toutefois exclusivement pour l'Empereur ou en cadeau de celui-ci envers une personne méritante. Très cher à produire et très prisée, cela augmente les coût des domaines où elle est utilisé.

- Les cerfs-volant, loin d'être seulement un moyen de divertissement pour les enfants, ils servaient aux militaires pour tester le sens du vent, évaluer les distances ou communiquer entre eux par signe de couleurs.

- Les Semoires, il s'agit de systèmes de plusieurs tubes de bambous lié entre eux pour aider les paysans à semer le riz.

- Les Puits, grâce à leur moyen de forage en profondeur, ils peuvent faire des puits qui atteignent les 3000 pieds (914 mètres) de profondeur.

- La porcelaine, au fil du temps, la porcelaine devient un symbole de perfection. Les poteries en cette matière sont très prisé par la haute société qui fait peindre les meilleurs œuvre dessus.

- Le Fer, fortement utilisé pour la fabrication d’armes de guerre, d’outils agricoles et de produits ménagers. Sa fabrication privée est interdite et l'état monopolise totalement le marché afin qu'il ne soit possible de ne passer que par eux pour ce procurer ces marchandises.


Source : Mo Dao Zu Shi

- Les Six Arts, très important dans la haute société, les six arts sont les disciplines qu'un parfait jeune homme se devait d'étudier et de maîtriser pour se faire une place dans la haute société. Il s'agit des rites religieux (affilié à la cultivation pour les clans de cultivateurs), de la musique, du tir à l'arc, de la course de char, de la calligraphie et des mathématiques.
A noter que la maîtrise de ces six disciplines ci sont des arts essentiels pour les hommes, les femmes en ayant des différentes.

- Les Erudits, sont des hommes dévoués à l'études de sujets spécifiques.

- Les lectures matinales, les étudiants passent les premières heures de la classe à lire les leçons à voix haute pour mieux en mémoriser le contenue.

- Le Mariage, il se compose de plusieurs étapes sur plusieurs jours des fiançailles au retour chez soi. Les époux sont habillés de rouges et respectent les étapes suivantes : l'arrivée en palanquin de la mariée et trajet jusqu'à l'autel, la prosternation des époux devant les Dieux (temple),  la prosternation des époux devant les ancêtres (tablette commémorative de leurs ancêtres), prosternation entre les époux, départ des époux pour la chambre nuptiale, banquet et festivité, retraite des époux chez eux.

- Appellations et honorifique, il est très impoli d'interpeler une personne par son simple nom de famille ou simplement en l'apostrophant. Il est généralement d'usage de le nommer par son nom et prénom de courtoisie quand il est connu ou par un titre poli que l'on changera dès l'identité connue.
Le nom de naissance est réservé à la famille et au cercle du très proche de la personne ou de manière à insulté la personne.

Pour interpeller un inconnu

- Qianbei, "Ancien" Rajouté au nom de famille si connu, il sert pour s'adresser à une personne plus expérimenté/âgé que soi.
- Gongzi, "Jeune homme/maître" Rajouté au nom de famille si connu, il sert pour s'adresser à un plus jeune que soi.
- Gege, "Grand frère" Pour s'adresser à un homme plus âgé ou plus expérimenté.
- Didi, "Petit frère" Pour s'adresser à un homme moins âgé ou moins expérimenté.
- Xiānshēng, "Monsieur" Pour s'adresser à un homme au statut sociale indéterminé.

- Furen, "Madame/Epouse de." Rajouté au nom de famille si connu, il sert pour s'adresser à une maîtresse de maison.
- Guniang, "Jeune femme/Mademoiselle" Rajouté au nom de famille si connu, il sert pour s'adresser à une jeune femme non mariée.
- Jiejie, "Grande soeur" Pour s'adresser à une femme plus âgée ou plus expérimentée.
- Meimei, "Petite soeur" Pour s'adresser à une femme moins âgée ou moins expérimentée.

- Dà jiàng jūn, "Grand général" Pour s'adresser au général des armées de l'Empereur.
- Dàozhàng, "Celui qui montre le chemin" Pour s'adresser à un cultivateur ou à un prêtre.
- Yīshī, "Médecin" Pour s'adresser à un médecin
- Lăoshī , "Vieux maître" Pour s'adresser à un enseignant.

Au sein d'un clan
Les maîtres seront souvent appeler par leur titre honorifique quand il est connu plutôt que par leur simple rang hiérarchique.

- Zōngzhu, "Chef de clan" Pour s'adresser au maître du clan.
- Zhǎngwò, "Bras-droit" Pour s'adresser au bras-droit du clan.
- Zōngshī, "Maître ancestrale" Pour s'adresser à un ancien.

- Shīfu, "Maître" Pour s'adresser à son maître.
- Shīgōng, "Grand maître" Pour s'adresser au maître de son maître.
- Shīmǔ, "Mère enseignante" Pour s'adresser à l'épouse de son maître.

- Shixiong, "Grand frère" Pour s'adresser à un élève masculin plus âgé que soit.
- Shidi, "Petit frère" Pour s'adresser à un élève masculin moins âgé que soit.

- Shijie, "Grande soeur" Pour s'adresser à un élève féminin plus âgé que soit.
- Shimei, "Petite soeur" Pour s'adresser à un élève féminin moins âgé que soit.

- Shushu/Shishu, "Jeune oncle" Pour s'adresser à un aîné masculin qui est proche ou un ami de ses parents.

Au sein d'une famille

- Fuqin / Die / Adie, "Forme polie / Forme familière / Forme très familière " Papa
- Muqin / Niang, "Forme polie / Forme familière " Maman

- XiongZhang / Gege, "Forme polie / Forme familière " Grand frère
- Didi, "Forme familière " Petit frère

- Ajie / Jiejie, "Forme polie / Forme familière " Grande sœur
- Meimei, "Forme familière " Petite sœur

- Shufu / Xiaoshu, "Oncle aîné / Oncle cadet " Jeune oncle paternel
- Jiujiu, Jeune oncle maternelle
- Da Niang, Tante

- Shushu, "Jeune oncle" Pour s'adresser à un aîné masculin qui est proche ou un ami de ses parents.

Appellations particulières

- A+Prénom de naissance ou de courtoisie, Pour s'adresser a une personne dont on est vraiment proche.
- Nom de famille+Xiong, "Frère" Pour s'adresser de manière amicale ou familière à quelqu'un du même âge que soi.

- Yixiong di, "Frères-jurés" Personnes qui sang lien de sang, prête serment par lequel ils deviennent frères.