Le plus effrayant des maux, la mort, ne nous est rien : quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la est là, c'est nous qui ne sommes pas !

An 1 de l’ère Shǐjiànguó ,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants.

Les anciens souvenirs oubliés refont surface sous les sons des flûtes et des guqin, annonçant une nouvelle houle plus forte que la précédente. C’est ainsi que profitant des remous, les esprits libres et désobéissant des pratiquants du Dao profane se libèrent des ombres en se montrant au grand jour, estimant que la peur de leur art et la retenue ne doit plus appartenir à ce monde.
Toutes les règles connues rayonnent comme un mirage illusoire alors que la limite entre le mal et le bien, l’harmonie et le chaos se fend sous les coups des puissants. Une lueur d’espoir brille timidement sous une légende plus ancienne que le monde : des artéfacts oubliés qui pourraient maintenir l’équilibre. Pourtant… ils sont aussi mystiques que dangereux alors, que se passerait-il s’ils étaient retrouvés par de mauvaises personnes ?

Alors que les questions se posent et que certains se battent pour que tout ce qui a été construit ne disparaissent pas dans un battement de cils, chacun doit trouver son chemin entre les larmes et les rires pour préserver leur cœur des futures tempêtes à venir.

Huǒ Yín Húdié


Lán Sī Yún


24.06.2023 Mis en place du thème final.
02.06.2023 L'Encyclopédie générale est maintenant disponible.
28.05.2023 Fin de l'installation du thème provisoire.
27.05.2023 Pré-ouverture du Forum pour ceux voulant découvrir en avant première les plaines du Royaume Terrestre.
30.04.2023 Annexes sur le Royaume Terrestre terminées.
01.04.2023 Création du forum


Observe avec nous le tumulte du monde,

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La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyJeu 15 Juin 2023 - 19:43
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

31 Octobre de l'an 10 || Chang’an

C’est dans les brumes de l'inconscience que des sons commencèrent à me parvenir, éparses, sans que je puisse vraiment les distinguer. J’étais en train de mourir… je me vidais de mon sang… puis je suis tombé du haut de la colline Luanzang pour que l’on me traîne dans une pièce sombre ou de rares ombres projetées par les bougies sur les murs donnaient des allures très effrayantes à la pièce. A moins que ce soit tout ces gens autour ?
Non, quelque chose n’allait pas… j’étais mort… c’était un fait. Je crois…

L’odeur de fer parvient à mes narines et les sons sont plus prononcés. Des voix… des voix d’hommes…
Je m'assois, encore étourdi et brumeux et j’ouvre les yeux. La pièce est éclairée pourtant je la reconnais. Je ne connais pas cette pièce… cet homme devant moi. Je ne connais rien ni personne mais je les reconnais. Lentement, je porte ma main à ma gorge… entière. Ma gorge n’est pas coupée… je suis de toute évidence en vie… ce n’est pas l’endroit humide et sale où l’on m’a fait entendre pourtant, ce ne sont pas ces mercenaires étranges. Je me sens désorienté. Pourtant je suis mort, je m’en souviens… je crois ? Ah… tout se mélange et je porte mon autre main à ma tête en grimaçant. Ma tête me fait mal et des images passent devant mes yeux sans que j’en comprenne trop le sens.

L’homme en face de moi s’approche et me tend un verre d’eau… je le prends mais ne le boit pas. J’attends, je le regarde, je fronce les sourcils. Où est-ce que je suis ? Pourquoi ? Et surtout, comment ? Je suis mort… nous sommes morts ?
Ma tête me tourne et j’ai envie de vomir.

Je m'appelle Zhènfèn Jīngshén. Je suis le dirigeant de la cérémonie qui vous à rappeler. Êtes-vous Wei Wuxian Gonzi ?


Une cérémonie ? C’est comme ça qu’ils appelaient ça maintenant ? Depuis quand ce genre de chose était légal ? J’eus un léger mouvement mi-amusé, mi-blasé avant de regarder autour de moi. Un sceau fait de sang… le rituel sacrificiel… il était un peu différent de celui que je connaissais… mais, je ne le connaissais pas moi…
Je fronçais les sourcils avant de me tourner vers mon interlocuteur, la compréhension se faisant enfin. Wei Wuxian… il m’avait appelé comme ça… c’était lui qu’il avait voulu invoquer ? Mais pourquoi ? Et pourquoi il s’agissait de moi ?

Ça dépend de ce que vous me voulez ? Je pensais que ce genre de chose n’étaient pas autorisé ?


Je me penche sur le côté, curieux. A l’entente de ce prénom, certains souvenirs me viennent mais pas les miens. Dans ces souvenirs, on m’appelle A-Xian… le rituel à échoué… à moitié. A cause de la modification ? Alors, les autres souvenirs que je ne comprends pas doivent être ceux de ce corps… ce ne doit pas être le mien, c’est un peu plus évident maintenant. Je réfléchirais à tout cela plus tard, il fallait que je trouve un moyen de partir d’ici… je ne me sentais pas en sécurité… alors, je n’avais qu’à me “laisser porter” par les souvenirs pour le moment en espérant me créer une ouverture… en espérant ne pas me perdre dedans. Cela me faisait penser à une technique de communication d’esprit dont j’avais lu les dangerosités… Empathie.

Le monde de la cultivation change et nous avons besoin de votre aide en tant que créateur de la voie du Mo Dao. Toutefois, si vous permettez, allons dans un endroit plus confortable et surtout, que vous puissiez prendre le temps de vous remettre de votre voyage.


Pour se remettre… Maintenant qu’il en parle, je me sens faible et fatigué au point où je n’ai même pas senti ni remarqué que j’avais lâché le verre d’eau qui s’est explosé au sol dans une myriades de morceaux de verre. Je lève ma main vers mon visage… Elle a l’air menue et chétive.
Mon regard se lève vers mon interlocuteur mais je ne fais que soupirer avant de me lever. Il m’y aide, je ne tiens pas très bien sur mes pieds. D’ailleurs, mes pieds son nu… aussi menu que ma main. Cette personne qu’ils ont sacrifiée… qui était-elle ? Et d’ailleurs, les souhaits ? Je regarde l’homme, Zhènfèn, en fronçant les sourcils.

Je répondrai à vos questions après votre repos. Sachez que vous ne risquez rien.


J’avais comme un doute quant à cette affirmation mais je n’en montrait rien, marcher me demandant déjà bien trop d’efforts pour que je décide de discuter d’avantage.
Le trajet vers la chambre que l’on me donnait fut long et laborieux et c’est avec un profond soupir que je m’asseyais sur le lit. Mon interlocuteur m’observe un moment, ce que je lui rends bien avec un air fatigué. Il finit par se mettre en action et j’écarquille les yeux en voyant la flûte qu’il sort de sa manche, remarquant également l’épée qu’il défait de sa ceinture. Comment… ? Je fronce les sourcils, mes yeux se teintant de rouge même si je n’en ai aucune conscience. Les souvenirs m'envahissent et j’ai le cœur au bord des lèvres.

Comment les avez-vous eu ? C’est impossible que vous ayez pu les récupérer.


Pour récupérer mes armes… non, les armes de Wei Wuxian… il aurait fallu investir Yushen Buzhi… Il… les avaient laissé à Lan Zhan… non… non… ce n’était pas possible, ils n’avaient pas pu… Depuis combien de temps étais-je mort ? Non…

Une personne de là-bas les a récupéré et nous les a donnés.


Un… traître ?
Je ne me sentais pas bien et cette fois, cela n’avait aucun rapport avec l’état de ce corps ou mon récent retour. Je serre mes doigts contre le tissu du lit sans détourner mon regard de l’homme. Ma réaction à semblait le satisfaire toutefois puisqu’il posa la flûte et l’épée sur la table près du lit et me conseilla le repos, m’expliquant qu’un médecin viendrait bientôt.

Je le laisse partir et titube jusqu’à la table. Suíbiàn et Chénqíng… mes… les armes de Wei Wuxian… mon shishu m’avait dit que Suíbiàn avait été scellé à la mort de Wei Wuxian alors si je la tirais cela échouerait et malgré que j’ai les souvenirs… que m’arrivera-t-il si ces gens comprenait que ce n’était pas moi ?
Timidement, je tentais de tirer l’épée de son fourreau mais elle ne bougea pas et je soupirai avant de retourner vers le lit et de m’y écrouler, allongé en travers de la couche. Si je faisais un récapitulatif de la situation… je ne savais pas depuis combien de temps j’étais mort… j’avais parfois du mal à savoir qui j’étais et je ne savais pas où je me trouvais. Sans compter que le rituel sacrificiel pour m’appeler avait été modifié… pourquoi ? Et pourquoi cela m’avait appelé alors que l’âme désignée n’était pas moi ? Ah… ma tête faisait si mal… Épuisé, je m’endors sans même m’en rendre compte.

C’est le médecin qui me réveille et je le regarde un moment d’un air hagard. Le nom prononcé pour m’appeler me réveille un peu plus et je m'assois correctement sur le bord du lit. Me déshabillant à moitié sous ses demandes, je remarquai les plaies et marques qui maculent ce corps même si rien de très récent. Les côtes sont visibles et les souvenirs afflux, me faisant frissonner et me donnant des envies de violences que je ne connaissais pas. Je suis toutefois trop faible pour tenter quoique ce soit, même avec le savoir de mon ancêtre.
J’écoutais les recommandations pour m’occuper de ce corps et acceptai la proposition de m’apporter un repas et de prendre un bain. Lasse, je le laissais tout préparer, mon regard tombant sur Chénqíng. Il fallait que je parte rapidement… surtout que j’ignorais pourquoi ils “m”’avait appelé. Toutefois je doutais que ce soit pour préparer de la soupe de lotus.
Une question au médecin m’apprit que nous étions à la capitale, dans un des pavillons de la cour impériale et… que seulement quelques jours s’étaient écoulé depuis ma mort… Je ne savais même pas comment me comporter face à cela tant la situation me semblait improbable et irréelle. Je soupirais. Du repos… j’allais manger, laver tout ce sang sur moi et me reposer et demain… demain je trouverais une solution.

Matin du 1er Novembre de l'an 10 || Chang’an


Une note fut déposée sur la table de chevet du général, seulement quelques mots…

”Si vous deviez partir malgré le refus de votre démission et passer outre votre mise à pied, la personne désiré par lui pourrait vous aider à retrouver la personne que vous souhaitez. Il se trouve dans le pavillon secret.
Amitiés.”


2 Novembre de l'an 10 || Chang’an


La veille, il était revenu me voir pour m’expliquer la situation et ce que l’on voulait de “moi”. Créer des pièges de Mo Dao, des malédictions… des choses qui pourraient déstabiliser les cultivateurs. J’aurais tous les moyens que je désirais… Se rendaient-ils compte à qui ils parlaient ? Connaissaient-il Wei Wuxian ? Non… seulement ce que l’on disait de lui… mais, lui comme moi, ne les aiderait jamais.
J’avais arrangeais ma tenue aux couleurs sombres et passé une mains dans mes mèches rousses... une apparence et une tenue si différente des miennes, tout qui portait à me perdre si je ne luttais pas. Et à présent, j'étais debout devant la fenêtre et si Suíbiàn était toujours sur la table, je tenais Chénqíng entre mes doigts, l’observant attentivement à la lumière du soleil. Le son de la flûte… je n’aimais toujours pas cela… est-ce que… je pouvais en jouer ? Timidement et un peu tremblant, je portais la flûte à mes lèvres pour jouer cette mélodie que j’appréciais tant au Guqin, Wangxian. Je savais pourtant que je ne savais pas jouer de la flûte mais les notes venaient d’elles-même comme si je l'avais toujours fait, porté par des souvenirs qui n'étaient pas les miens. Beaucoup de souvenirs refluaient au rythme de la mélodie et des larmes coulèrent sur mes joues sans que je ne m’en rende compte.

Qu'allais-je devenir maintenant ? Si je ne pouvais pas rester moi... qu'est-ce que j'allais faire ? Au fil de la musique, à chaque note, je m'éloignais un peu, me vidant l'esprit comme si cela pourrait m'aider à mieux revenir.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
Hors-la-loi
MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyVen 16 Juin 2023 - 3:31
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Chun De Feilong


Un nouveau destin
2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Ces derniers jours ont semblé bien agités au palais impérial. Toutefois, étant mis à pied, je ne sais pas grand-chose de ce qu’il s’est passé. De plus, ce n’est pas comme si je m’en souciais réellement dans la mesure où mon objectif est de quitter définitivement mon poste, d’une manière ou d’une autre, pour retrouver celui que je veux pour accompagner ma vie. Il ne cesse de me fuir depuis que je l’ai choisi et, maintenant, il a quitté le palais impérial malgré ses fonctions. Je ne peux pas laisser passer une telle chose sans réagir. Pour la première fois de ma vie, je vais faire seulement ce dont j’ai envie sans me soucier du reste. Qu’importe si je suis recherché, vu comme un paria, ou destitué de tout honneur. Je n’en ai que faire si cela signifie continuer une vie sans saveur ni consistance. Je ne suis pas encore totalement brisé, autant en profiter.

La veille, j’ai trouvé un message dans mes quartiers. Une note anonyme, pourtant j’en connais l’émetteur. Il ne faut pas que j’oublie de lui signaler qu’il a carte blanche puisque je compte lui laisser les rênes jusqu’à nouvel ordre. Il peut même tuer l’empereur pour moi. Ce serait nous retirer une belle épine du pied. A vrai dire, j’aurais préféré m’en occuper moi-même. J’ai réfléchi à toutes les manières possibles et imaginables pour m'y prendre. Malheureusement, il est bien trop protégé par ces illuminés. Je dois donc me résoudre à la retraite stratégique. Il faut simplement je prenne simplement en compte que je ne serais pas seul dans mon entreprise. Une personne qui saura m’aider… Je sais où il est gardé dans la mesure où les ragots sont faciles à intercepter en ces lieux. Je me demande seulement comment il pourrait être en mesure de trouver l’homme que je cherche. Qu’importe, je verrais le moment venu.

Dès que mes affaires sont prêtes, sans que personne ne me prête une quelconque attention, je me dirige vers un pavillon bien spécifique. J’imagine que Jīngshén n’a pas ébruité ma situation. Cela aurait été purement inutile puis, il a deviné mes intentions alors il a certainement pensé que cela pourrait être un frein. Il avait bien raison et je suis on ne peut plus heureux de l’avoir à mon service. Ainsi, je peux profiter de son absence et déposer une note sur son bureau avant d’aller trouver cette personne qui pourrait m’aider. J’ose espérer que cette dernière ne me posera pas de problème sans quoi la fuite risque de se montrer difficile, voire compromise. Hors, je refuse catégoriquement de laisser passer ma chance. Je n’ai perdu que trop de temps !

Sans m’annoncer ou même toquer à la porte, j’ouvre celle-ci. Il jouait de la flûte ? Je n’en ai cure. Sans dire un mot, je récupère son épée et m’approche de lui. N’est-il pas un peu chétif pour me venir en aide ? Il saurait à peine tenir sur un cheval seul. En le remarquant, je fronce les sourcils en détaillant cet enfant roux qui se tient devant moi. Qu’importe. J’ai entièrement confiance en mon bras droit et je doute qu’il m’ait transmis une fausse information. Les coups en douce ne sont pas ce qu’il préfère utiliser. Alors, sans perdre plus de temps, je prends le garçon sur mon épaule et l’emmène avec moi.
Quand je passe, je suis arrêté par un garde qui me demande ce que je compte faire de “Wei Wuxian”. Le nom du garçon ? Sans me démonter, je réponds comme je le ferais habituellement :

Je l’amène à l’empereur.


Des mots qui pourraient paraître magiques tant cela fonctionne à tous les coups. Et, puisque ce garçon est celui que ce chien se disant empereur veut, ce n’est que mieux. De cette manière, on me laisse partir sans mettre en doute ma parole. Après tout, ne suis-je pas le général des armées impériales ? Pourquoi irais-je trahir mon maître ? Cela m’arrange.

Ainsi, sans que personne ne se doute de rien, je rejoins mon cheval paré à partir et y dépose le plus jeune. Je le rejoins rapidement en me plaçant derrière lui. Puis, après l’avoir couvert par prudence d’une cape, surtout que ses cheveux ne sont pas communs, je me mets en route. Mon but premier est de sortir de Chang’An et m’en éloigner. Ce n’est qu’après cela que je me permets de penser à la suite et, surtout, de me préoccuper de mon compagnon de route. Il va falloir que je l’engraisse un minimum pour qu’il ne me claque pas entre les doigts. Alors, pour la première fois, je lui adresse la parole :

On m’a dit que tu serais capable de m’aider à retrouver quelqu’un. Est-ce vrai ?


Il faut que je le sache pour connaître mes possibilités et le chemin que je pourrais suivre. Il est vrai que je m’éloigne de Chang’An, mais si je dois traverser trois fois la Chine pour atteindre celui que je veux à mes côtés, alors il est certain que j’arriverais beaucoup trop tard.
Yuàn Sīzhuī
Citoyen
MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyVen 16 Juin 2023 - 22:10
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

J’entends la porte s’ouvrir et je sursaute en me retournant, voyant un total inconnu. La flûte est à quelques centimètres de mes lèvres et je le regarde d’un air un peu hébété, oubliant totalement les larmes qui avaient coulées sur mes joues plus tôt. Qui était-il ? Il n’était pas là durant le rituel… Que faisait-il ici ? M’avait-il appelé ? Il porte Suíbiàn… veut-il la preuve que je suis Wei Wuxian et me demander de la tirer ?
Je recule d’un pas, incertain mais je n’ai pas le temps de faire d’avantage ou de poser la moindre question qu’il tire sur mon bras pour me porter sur son épaule. J’écarquilles les yeux de surprise, un son montrant mon étonnement échappant de mes lèvres alors que je m’attrape comme je peux à son dos, tenant fermement Chénqíng.

J’aimerais lui demander pourquoi il fait cela mais nous quittons la pièce avec tellement de rapidité que mes étourdissements n’arrivent pas à se calmer depuis de changement d’état de debout à porté tant il a été rapide.
Il s’arrête un instant et j’écoute du mieux que je peux malgré mes yeux fermés pour ne pas être tenté de rendre mon déjeuner mais cela me semble compromis alors que j’entends où il m’emmène. Voir l’Empereur… Mais… je ne suis pas prêt, je ne sais pas quoi lui dire ni comment faire… Je m’agite un peu dans l’espoir de me redresser mais excepté la douleur de son épaule sur mon ventre, je ne parviens pas à faire grand chose alors je cesse rapidement, m’agrippant toujours à son haut.

Gonzi… ?


Il ne fait pas mine de s’arrêter ou de m’avoir entendu et je tente de repérer les couloirs que nous empruntons. D’ailleurs, pourquoi avoir pris Suíbiàn ? Pour que je la tire devant l’Empereur ? Ah… j’ai mal à la tête… Si ça continue, je vais mourir aussi rapidement que je suis revenu parmi les vivants.
Nous sortons… euh… nous n’étions pas dans la citée de l’Empereur ? Est-ce que j’avais mal compris quand on m’avait expliqué où je me trouvais ? Je tente d’analyser la situation alors que je me retrouve posé sur un cheval et je m’accroche à la crinière pour ne pas tomber aussitôt, le tournis me prenant violemment à cause de la rapidité avec laquelle j’avais encore changé de position.
Je ne me rends compte d’être couvert d’une cape que quand nous avançons et je tire un peu sur la capuche qui me couvre. Pour ne pas être reconnu ? Pourtant, dans mes souvenirs, je n’ai pas l’impression d’être si connu que cela…

Je sursaute en l’entendant parler, relevant un peu la tête pour tenter de le voir par-dessus mon épaule puisqu’il est bien plus grand que moi. Ni parvenant pas et ne voulant pas prendre le risque de tomber, je soupire faiblement tout en regardant devant moi, tentant de deviner l’endroit vers lequel nous nous dirigeons.

Je ne sais pas, je suppose que cela dépend de la personne que vous recherchez mais… Gonzi ? Je croyais que nous étions déjà au palais de l’Empereur ? Ai-je mal compris quelque chose ? Et… sans vouloir vous offenser, qui êtes vous ?


J’avais du mal à me rendre compte des choses depuis mon réveil et les agissements de ceux autour de moi, surtout ce Gonzi, ne m'aidait pas. Je n’arrivais pas non plus à me souvenir si je l’avais déjà vu tant les souvenirs de la personne dont j’avais le corps étaient sombres et chaotiques. Faisaient-ils partis de ceux… Ah, rien que d’y penser et j’avais envie de rendre le peu que j’avais pu manger.
Je fermais les yeux tout en serrant les lèvres et mes doigts sur la crinière de la monture. Allais-je au moins avoir une réponse ? Allais-je mourir aussi facilement ? Après… tout cela ? Je ne voulais pas… je crois… J’ouvrais les yeux difficilement. Pourquoi est-ce que c’était moi qui était là ? J’étais persuadé que si ça avait été Wei Wuxian, il se serait sorti facilement de cette situation. Je soupirais faiblement. Ce n’était pas lui mais moi alors ce n’était pas la peine d’y penser et si je voulais survivre, il allait falloir que je réagisse, d’autant plus que j’avais peut-être une chance de m’en sortir maintenant que je n’étais plus entre quatre murs. Courage ! Je pouvais le faire !

Ah… je ne me sentais pas très bien quand même…
Je soupirais.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
Hors-la-loi
MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptySam 17 Juin 2023 - 17:00
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Chun De Feilong


Un nouveau destin
2 novembre de l'an 10 || Chang’an


J’ai eu de la chance que ce garçon ne me contredise pas et n’appelle pas au secours. Après tout, ce que je viens de faire est tout simplement un enlèvement. Pas que je m’en soucis vraiment, mais en prenant ce fait en compte, il aurait été normal qu’il s’agite et demande de l’aide. A moins que Jīngshén ne lui ai expliqué ce qui est en train de se produire. Quoi qu’il en soit, tout fut en ma faveur et nous avons pu quitter la capitale sans encombre. Désormais, il va falloir trouver une direction à prendre et un moyen que personne ne puisse nous reconnaître facilement. Je suis capable d’effacer mes traces facilement et me cacher. Toutefois, je dois prendre en compte ce garçon qui a plus l’air d’un poids mort que d’une personne capable. J’espère au moins qu’il fera un bon guide jusqu’à l’homme que je recherche et que je n’arriverais pas trop tard à cause de la faiblesse de ma charge. Autant m’en assurer tout de suite, maintenant que nous avons pris un minimum d’avance.

Pourquoi une telle réaction alors que je ne fais que parler ? Est-ce parce que je ne lui ai pas répondu tout à l’heure quand il m’a appelé ? Ou alors, est-ce que je lui ai fait peur maintenant qu’il est seul avec moi et que personne ne m’a arrêté ? Oh. Peut-être craint-il ce que je pourrais lui faire. Dommage que je ne puisse pas demander à Hui de m’aider sur ce coup-là. L’emmener avec moi aurait été beaucoup trop dangereux pour lui et je préfère le savoir avec Jīngshén qu’avec moi. D’autant plus que nous serions plus repérables si nous étions plus que ça. Déjà qu’avec sa chevelure la discrétion est déjà très fortement compromise. Toutefois, il semble que j’ai un minimum d’écoute de sa part. Je le laisse faire, l’encadrant de toute façon de mes bras pour tenir les rênes de ma monture. Il semble toutefois abandonner l’idée de se tourner vers moi, bien que je doute qu’il ait pu voir mon visage. Qu’importe. Ce qui m’intéresse le plus est sa réponse.

Comment ça, il ne sait pas ? Jīngshén m’aurait-il menti ? Ce n’est pas son genre. Ah. Effectivement, je ne lui ai pas donné toutes les informations dont il aurait besoin.
Que pourrait-il vouloir me demander pour m’empêcher de répondre ? Ah… De la confusion. Il est vrai que j’ai dit que je l’emmenais voir l’empereur. Il ne sait rien de mes intentions. Je vais devoir lui expliquer. Et… mon nom ?
Impossible de me présenter sous mon nom actuel désormais. Il n’a pas non plus besoin de le connaître. Tout le monde connaît mon titre honorifique et mon nom de courtoisie. Toutefois, je n’ai jamais dit à personne mon nom de naissance. Je n’en voyais pas la peine. Tant que je ne dévoile pas mon nom de famille, cela devrait suffire. Après cette réflexion, je lui réponds en regardant ma route :

Appelle moi JingYi. Nous n’irons pas voir l’empereur. C’était juste une excuse pour que nous puissions partir sans que personne ne puisse s’en douter. Quant à la personne que je cherche… Je ne sais pas s’il m’a dit son vrai nom, mais il est un peu plus grand que toi, de dix centimètres je dirais. Il a la peau très bronzée et ses cheveux sont marrons comme la terre. Ses yeux sont de deux couleurs différentes : vert et doré. Il est d’une stature un peu fine et, à bien des égards, il se comporte comme un enfant, bien qu’il soit aussi du genre à se montrer cruel ou ferme quand il est énervé.


Tout en parlant et en dirigeant mon cheval, je garde un œil sur lui. Il ne bouge pas vraiment. Si je devais le comparer à celui que je cherche, je dirais qu’il est bien plus calme. Plus calme, mais son esprit est peut-être plus actif qu’il ne le montre. Je verrai bien ce qu’il en est pendant notre conversation. Toutefois, nous n’allons pas pouvoir rester à cette allure bien longtemps. Le temps joue contre nous pour plusieurs raisons.
Yuàn Sīzhuī
Citoyen
MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptySam 17 Juin 2023 - 19:51
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Quand j’ouvrais les yeux de nouveau, j’eus l’impression que nous nous étions éloignés de l’agitation de la ville. Le palais impérial ne devait pas être aussi éloigné et je n’avais jamais vu la capitale avant pour être certain mais, j’avais comme l’impression qu’il avait menti en disant qu’il m’emmenait voir l’empereur. Auquel cas, vous venions bien de quitter le palais. Pourquoi avait-il dit cela ? Pour m’enlever ? Mais pourquoi ? Que comptait-il faire de moi ? Excepté sa demande, il ne m’avait absolument rien dit sur lui ou sur la situation.

Appelle moi JingYi. Nous n’irons pas voir l’empereur.


Je ne pouvais certainement pas m’en plaindre mais ce n’était pas plus facile à comprendre sans compter que de la façon dont il se présentait, j’avais l’impression que ce n’était pas sa réelle identité ou qu’il y avait autre chose de compliqué. La seule chose que je pouvais en déduire c’est qu’il avait une haute influence dans la hiérarchie de la cour de l’empereur puisqu’il avait semblait normal qu’il m'amène à l’empereur mais qu’il avait décidé de fuir et de m’enlever au passage.
Restait seulement à comprendre pourquoi. Je massais doucement l’un de mes tempe douloureuse, mon teint toujours aussi blanc qu’un mort sous la fatigue et la douleur. Le fait qu’il rajoute que ce soit une “excuse” ne m’explique toujours rien.

Il passe sur le sujet pour parler de la personne qu’il cherche et je fais une légère moue tout en écoutant. Cette description me disait quelque chose… mais quoi ?
Je restais silencieux un moment tout en réfléchissant, fermant les yeux pour mieux me concentrer. Lors d’une chasse… je sursautais.

C’est un cultivateur de Mo Dao n’est-ce pas ? Si c’est bien celui dont j’ai entendu parler, pourquoi chercher une personne aussi dangereuse ? Vous a-t-il causé du tort ?


De la façon dont il le décrivait, j’avais pourtant pas l’impression que c’était le cas sinon… sûrement que sa façon de parler serait… serait… hum… je soupirais. Pourquoi avais-je aussi peu de force et autant de difficultés à réfléchir ? Lorsque Wei Wuxian avait été rappelé, il n’avait pas eu tous ces désagréments. A cause de l’état de Qīngqiū ? Parce que je n’étais pas la personne invoquée de base ? C’est vrai, je ne savais toujours pas pourquoi c’était moi… Cela n’aurait pas dû faire cela et maintenant, je n’avais aucun moyen de savoir ce qui avait été marqué. Le fait qu’il avait adopté mon ancêtre  et que je portais une partie de son nom de naissance dans le mien ne devait pas être suffisant.
J’attendais qu’il me réponde pour reprendre, tentant au mieux de me concentrer et pour cela, je gardais les yeux fermés, me reposant sur son torse pour ne pas tomber et gardant une main sur une temps, l’autre tenant la monture pour garder un semblant de stabilité.

Comment était-il la dernière fois que vous l’avez vu ?


Je ne pensais pas réussir à le retrouver en réalité et sûrement qu’il faudrait qu’il soit purifier, chose que je ne pourrais pas faire. Pour le retrouver… pour le purifier et s’assurer de la sécurité de tout le monde… Il faudrait aller à Gusu, plus précisément à l’endroit que je craignais de rejoindre.
Aussi… je me demandais comment il allait… Yu… depuis que je l’avais laissé la dernière fois…
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 18 Juin 2023 - 16:42
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Chun De Feilong


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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je respecte le silence de cette personne après m’être présenté, expliqué que nous n’allons pas voir l’empereur et donné la description de celui que je recherche. Notre allure est trop lente mais, avec la faiblesse du corps qui se trouve devant moi, je doute que nous puissions parler correctement. Je me demande même s’il ne va pas finir par s’endormir contre moi avant que nous puissions terminer. Il faut absolument que j’obtienne la route à suivre avant que cela n’arrive sans quoi nous risquons de faire des détours inutiles.

Pourquoi sursaute-t-il donc ? Il n’y a eu aucun bruit fort. Notre monture n’a pas changé d’allure. Aucun bruit inhabituel ne s’est fait entendre. Je n’ai même pas bougé. A-t-il risqué de s’endormir alors ? Non. Il semblerait que non. Je le devine à sa manière de parler. “Utilisateur de Mo Dao”... N’est-ce pas comme ça qu’on appelle ces personnes qui dirigent les morts ? Je ne comprends rien à cet “art”. Il s’inquiète ? Pour moi ou sa vie ? Les deux ? Quelle ironie. Même mes propres parents n’ont que faire de ma sécurité et rares sont ceux qui ne pensent pas comme eux. Un inconnu dont je ne connais pas le nom le ferait ? Que c’est drôle.

La raison n’importe que moi, mais je dirais que le seul tort qu’il m’ait fait est de me laisser derrière. Quant à ce qu’il est… Il est une personne qui peut faire bouger les morts, bien que je ne comprenne pas comment il s’y prend.


Cela me coûte d’avouer mes méconnaissances à ce sujet, je dois l’avouer. Toutefois, mieux vaut qu’il le sache, histoire qu’il puisse se mettre à mon niveau si jamais il en a l’envie, les moyens. Je pense qu’il se serait simplement moqué de moi s’il m’avait entendu. Ce serait bien son genre et, étrangement, je préfèrerais l’entendre le faire. Au moins il s’animerait et me permettrait de l’observer aussi longtemps que je le voudrais.

Bon sang… S’il s’endort, nous allons devoir nous poser sauf que nous sommes encore trop proches de Chang’An pour nous le permettre. Nous serons trop vite attrapés en restant là, même en nous cachant. Je n’ai pas le choix. Ma prochaine question sera celle-là et il devra répondre, qu’il le veuille ou non. Enfin… une fois que j’aurais répondu à son interrogation à lui, en espérant que ça nous aide d’une manière ou d’une autre :

Pas très différent que d’habitude. Peut-être un peu plus sensible, à s’énerver plus vite, je dirais. Dis-moi, il y a une direction que nous pouvons prendre ?


Ce n’est pas dans mes habitudes de m’expliquer. Je n’en vois pas l’intérêt. Il a toutes les cartes en mains pour comprendre pourquoi je lui pose cette question. Sans compter que les détours ne feraient que nous ralentir s’ils venaient à nous faire rebrousser chemin, à revenir sur nos pas. Cela nous amènerait à tomber nez à nez avec nos poursuivants. Je tiens encore à la vie pour ne pas prendre ce risque. Encore moins avec un poids mort qui ne pourra vraisemblablement pas se défendre.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 18 Juin 2023 - 17:35
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La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Je soupire en faisant la moue sur le début de sa réponse. Cela  était peut-être de domaine privé mais dans la mesure où c’était censé être moi qui devait l’aider à le retrouver, j’estimais avoir le droit de savoir si je devais me préparer à me retrouver au milieu d’un combat ou non, surtout avec le caractère difficile qu’il m’avait conté. Cela me donnait pourtant une bonne idée… celui qui avait détruit Xia et… j'écarquille les yeux, un peu plus réveillé en murmurant pour moi-même.

Il est celui qui à participé à la destruction de ShanxiRèn…


Il avait sauvé celui dont j’avais le corps… il avait été entraîné par l’utilisatrice qui… c’était celle qui nous avait attaqué avec Shui shui Jun ! Il avait dû être là à ce moment-là ! Peut-être que c’est lui qui avait manipulé les villageois pour empêcher les maîtres de nous rejoindre…
Bon, c’était un peu plus clair à présent… Cela voulait aussi dire que j’avais une meilleure idée des capacités qu’il avait et… effectivement, c’était une personne très dangereuse.

Donc, si j’avais bien compris, c’était un ami à Jingyi gonzi… Était-il un utilisateur de YuanQi également ? Ah… au moins j’avais ma réponse : il ne l’était pas. D’accord… d’accord… Je soupirais. Je ne savais pas si je devais être rassuré ou non. Je n’étais pas en état de me protéger alors… si cette personne était instable…
Je hochais cependant la tête à sa réponse mais aussi à sa question. Parlant d’une voix plus faible que ce que je voudrais. Mon esprit avait beau bouillonner au rythme d’une bonne migraine bien installée, c’était bien la seule chose qui voulait tenir correctement dans ce corps.

Dans la région de Gusu, la ville de Gusu près de la mer vers la montagne.


Je préférais préciser dans le cas où il ne connaîtrait pas la ville et que je ne sois pas en mesure de lui indiquer le chemin… quoique je ne connaissais pas vraiment le chemin depuis la capitale alors sûrement que je ne pourrais effectivement pas l’aider pendant un moment. Enfin, passons… il y avait un autre problème plus important. Surtout avec l’homme qu’il cherchait…

Avec ceux que vous me dites, votre ami aura sûrement besoin d’être purifié… le YuanQi mène à la folie à force de l’utiliser si on ne fait pas attention. Vous ne connaissez pas ce domaine, si vous le retrouvez maintenant, vous ne pourrez rien faire pour l’aider et vous ne parviendrez peut-être même pas à l’atteindre ou l’arrêter.


Je ne savais pas exactement quelle était leur relation mais je savais que Lan Zhan n’était pas parvenu à m’arrêter moi alors que nous nous connaissions… non, arrêter Wei Wuxian, pas moi… je crois… peu importe… je grimace et soupire. Peut-être serais-ce plus simple que je dorme un peu pendant qu’il prend de la distance avec la ville…
Je demandais tout de même, ne voulant pas rester sur une note aussi négative que défaitiste, surtout s’ils étaient très proches.

Si vous avez envie de tenter l’expérience pour ne pas avoir à dépendre de quelqu’un d’autre et de l'aider par vous-même, je peux vous apprendre comment faire… vous apprendrez à le purifier et à vous battre d’une façon à pouvoir l’arrêter si jamais il devenait hors de contrôle.


Mes yeux papillonnent et je les frottait doucement, me sentant toujours un peu nauséeux depuis le début de ce voyage subit. Un autre voyage… une nouvelle vie… encore…
Je finis par m’endormir brutalement, perdant l’équilibre.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyLun 19 Juin 2023 - 17:11
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Il semblerait que ce jeune homme n’apprécie pas qu’on ne réponde pas pleinement à ses questions. Peur des cachotteries ? Je ne m’en formalise pas, continuant simplement ma réponse comme je l’avais prévu. C’est alors qu’il me fait savoir que l’homme que nous cherchons serait aussi à l’origine de la destruction de qui semble être un autre clan, si j’en crois le nom donné. Celui-ci n’est pas de ceux qui ont causé problème à l’empereur, j’en suis certain. Après tout, je ne l’ai jamais entendu parler. Ce qui signifie qu’il l’a fait avant de nous rejoindre ou, au moins, avant que le jeune collé à moi ne soit enfermé à Chang’An. N’ayant pas plus d’informations à ce sujet, m’y attarder plus ne serait pas utile. Dans ce cas, autant répondre à son autre question, à savoir comment il était avant qu’il ne s’en aille. Si seulement je pouvais avoir plus de détails, cela nous aurait été bien plus utile. Malheureusement, je ne suis pas la personne la plus adéquate pour parler de ce genre de choses. Cerner les gens n’est pas vraiment mon domaine, bien que je puisse m’y forcer jusqu’à un certain point.

J’ai bien fait de demander la direction. Gusu. Je n’y ai jamais mis les pieds de ma vie, mais il me semble en avoir beaucoup entendu parler. “Un clan d’emmerdeurs”. Je me demande qui a dit cela, déjà. Quoi qu’il en soit, dès que cela m’est possible, je rectifie notre trajectoire pour rejoindre cette contrée en bord de mer.
Puis, une fois cette direction indiquée, le garçon m’indique que mon homme a besoin d’être purifié, m’expliquant la raison. La folie… L’était-il déjà lorsque je l’ai rencontré la première fois ? Ou quand je l’ai pris pour moi après la bataille ? Quand il m’a pris mon doigt ? C’est possible, mais qu’importe. Qu’il le soit ou pas ne change rien à mes yeux.
Mes doigts se serrent sur les rênes de ma monture. Je déteste me sentir impuissant et c’est exactement la sensation que j’ai alors que mon interlocuteur me fait savoir que je ne pourrais pas l’aider. Ni à l’atteindre ou l’arrêter. La folie ne m’en empêcherait pas. J’en suis persuadé. Alors qu’est-ce qui lui fait dire une chose pareille ? En quoi en savoir plus sur ce domaine ou nom pourrait entrer en ligne de compte ? Il est fou, soit. Je dois également l’être dans une certaine mesure.
Je profite qu’il soupire pour tenter de me détendre. Mon cheval est en train de s’énerver comme à chaque fois que j’ai une saute d’humeur. Puisque mon compagnon de route ne semble pas pouvoir tenir seul en selle, je doute qu’il puisse survivre à une ruade. Je me calme donc avant de tenter de trouver les mots qui pourraient m’amener à avoir les réponses dont j’ai besoin.

Je n’ai finalement pas besoin de le faire. Avant même que je puisse y réfléchir, il me propose de m’apprendre comment garder mon homme avec moi sans avoir à dépendre de qui que ce soit. Une bonne idée. Je n’y connais rien, mais il est vrai que je voudrais rester indépendant. Surtout maintenant que je vais être recherché pour désertion. Malheureusement, alors que je compte lui poser une question, je le sens glisser contre mon bras. Il semblerait après vérification qu’il se soit endormi. Cette fois, c’est à mon tour de soupirer.
Après l’avoir redressé et calé contre moi, le tenant fermement contre moi, je mets mon cheval au galop. J’alterne régulièrement pour le laisser reprendre son souffle, histoire de ne pas perdre de temps au moment où j’en aurais le plus besoin. J’utilise les plus petites routes, veille sur le plus jeune, évite les villages… Puisque j’ai des vivres, je compte passer cette première nuit à la belle étoile.

Avant que la nuit tombe, je nous arrête en pleine forêt, loin des chemins. Je descends avant de prendre mon fardeau. La délicatesse n’est pas vraiment mon fort, pourtant je fais des efforts pour ne pas lui faire de mal alors que je le couche près d’un arbre. Je ne décharge pas encore la monture au cas où et préfère commencer à faire un feu. Je doute qu’il soit étrange que des voyageurs en fassent régulièrement. Puis, il faut bien manger. Alors, une fois le feu prêt, je commence à cuisiner une sorte de soupe simple que j’ai appris à faire pour voyager et que je compte accompagner d’un peu de viande séchée, veillant toujours sur l’endormi.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyMar 20 Juin 2023 - 18:43
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La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Je me sens mal… tous ces visages… beaucoup que je reconnais mais que je ne connais pas. Des noms qui se mélangent, beaucoup de voix disant une chose ou une autre que je ne comprends pas. Je tombe à genoux, posant mes mains sur mes oreilles. Des morceaux de scènes débutent pour en continuer sur d’autres alors que ce n’est même pas les mêmes lieux, je ne suis pas certain que ce soit la même époque non plus…
Je ferme les yeux en tremblant, gémissant sans m’en apercevoir. Puis, j’entends la voix de mon maître puisque de toute manière, mes mains ne faisait qu’atténuer le bruit. J’ouvre les yeux, les larmes coulent sur mes joues. Il est devant moi, Qingquan est avec lui… Shun Wen et Xifeng aussi… je reconnais les montagnes de Yushen Buzhi… Mon oncle Ning est juste à côté de moi et pourtant, personne ne me voit. Ils sont devant une stèle… c’est…
Je me lève, tremblant, et je vais vers cette stèle. C’est celle qui porte le noms de ceux de notre clan, ceux qui ne sont plus là. Le dernier nom, le mien…


Pardon… Shifu…


Je me réveille sans avoir eu conscience de la phrase que j’ai prononcé à voix haute, les larmes aux yeux. Il fait nuit et mon regard est attiré par la source de chaleur. Pourquoi ? J’essuie mes larmes silencieusement. C’est vrai, nous avons quitté la capitale avec Jingyi gonzi, je m’en souviens bien. Nous étions en train de parler à cheval… j’ai dû m’endormir et la nuit à dû faire qu’il prenne la décision de s’arrêter. Je prends une inspiration pour reprendre le contrôle de mes émotions avant d’observer celui qui m’accompagne… ou plutôt celui m’ayant entraîné de force avec lui. Une odeur chatouille mes narines et mon ventre se met à gronder. Pensif, je mets une main dessus. Ce corps… n’a pas mangé depuis un moment et à la réflexion, il est vrai que j’ai très faim.

Nous avons pu assez nous éloigner ?


La fuite doit être à présent officielle et les recherches très actives alors il est inquiétant de savoir si l’on pourrait nous retrouver ou non, surtout que je ne suis pas certain que je pourrais aider au combat dans mon état sans être seulement un poids morts et ainsi causer des problèmes à cet homme, excepté s’il décide de partir en me laissant derrière ce qui serait effectivement une possibilité… qui ne m’arrangerait pas.
Chun De Feilong
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyMer 21 Juin 2023 - 15:55
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Le sommeil du plus jeune est bien agité. Je ne sais pas de quoi sont peuplés ses rêves, mais je sais dores et déjà que je ne suis pas la personne la plus adaptée pour essayer de le consoler. Je ne sais même pas si je pourrais l’aider d’une manière ou d’une autre. Tout ce que je peux faire, de ce fait, c’est veiller à ce qu’il ne me claque pas entre les doigts. Pour cela, la première étape va être de le faire manger dès son réveil. Personnellement, je pense que je vais devoir faire une nuit blanche. Même si nous nous sommes bien éloignés et que nous pouvons passer pour des voyageurs tout ce qu’il y a de plus banal, nous restons deux personnes qui vont être vivement recherchés. Surtout le déserteur que je suis.

Je tourne le regard vers l’endormi qui semble vouloir s’excuser auprès de quelqu’un. Je me demande qui peut être ce Shīfu qu’il appelle. Puis, comme réveillé par sa propre voix, je le vois prendre conscience de son environnement. Je profite du temps qu’il met pour préparer sa pitance puisqu’il doit reprendre des forces. Et pas qu’un peu. Avec un peu de chance, je pourrais lui faire avaler au moins deux bols de soupe. C’est le minimum que j’aimerais qu’il fasse, même si un bol pourrait me rassurer un peu malgré tout.

Il semble avoir compris l’essentiel de notre situation actuelle si j’en juge la question qu’il vient de me poser. C’est une bonne chose. Les longues explications ne sont pas vraiment mon fort. C’est en lui tendant le bol de soupe avec la viande séchée que je lui réponds :

Assez pour aujourd’hui, mais nous devrons reprendre la route tôt demain matin. En attendant, mange. Tu dois reprendre des forces.


Même si l’avoir endormi sur le cheval avec moi m’a permis de tenir un rythme soutenu, je ne sais pas si son corps tiendrait le coup. D’autant plus qu’il doit m’aider à retrouver mon homme et que nous ne pourrons pas garder notre monture indéfiniment. Il semblerait que Jīngshén y ait pensé aussi puisqu’il m’a donné deux tenues un peu particulières. Je ne crois pas avoir la tête d’un moine et, surtout… Mon regard se pose sur le garçon alors que je me demande si la couleur de ses cheveux n’est pas un peu trop visible.

En y réfléchissant en silence, je mange moi-même ma soupe et ma viande sèche tout en restant attentif à notre environnement. Cela me fait grandement penser aux moments pendant lesquels j’étais envoyé en mission. Pourtant, dans une certaine mesure, je me sens un peu seul. C’est bien la première fois que j’ai besoin d’une compagnie bruyante et, surtout, que lui soit là même si c’est pour se moquer de moi comme lors de notre première rencontre.
Malgré mes réflexions, je ne parviens pas vraiment à avoir un plan solide puisque je ne suis pas tout à fait sûr que les tenues soient ce que je semble deviner. Je demande donc à mon compagnon de voyage, l’air de rien :

Tu saurais te faire passer pour un moine ou un truc comme ça ?


Autant savoir ce qu’il en est de son côté. S’il pouvait me donner des conseils, ce serait une bonne chose. Aussi…

Et es-tu capable de te défendre ? Je me doute que tu n’as pas la force de tenir une épée dans ton état, mais as-tu des notions de base ?


Je ne me fais pas vraiment d’espoir sur la question. Cela serait bien trop étrange qu’il en ait vu sa forme physique. Toutefois, cela ne coûte rien de lui demander ce qu’il en est. Ce serait bien que j’ai une bonne surprise dans cette situation précaire.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyMer 21 Juin 2023 - 17:31
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Je le regarde approcher, prenant le bol qu’il me tend avec la plus grande précaution pour ne pas le renverser et hochant distraitement la tête à sa réponse. Oui, il serait dangereux de s’arrêter trop longtemps… dommage que nous ne pouvions pas prendre de la distance en volant sur des épées.
Doucement, je profitais de la chaleur dégagée par la soupe sur mes mains. Une partie de moi tremblait en sentant cette chaleur à laquelle elle n’avait pas eu droit depuis longtemps. C'était les souvenirs de ce corps… Les larmes se mirent donc à couler malgré moi mais je ne cherchais pas à les retenir. Si cela pouvait faire du bien et calmer ces souvenirs alors je n’avais aucune raison de les arrêter… cela serait sûrement bien plus simple pour moi dans le futur si je les calmait maintenant.
Lentement, je prends une gorgée de soupe, profitant encore de la chaleur avant d’en avaler une seconde. J’avais faim mais je n’étais pas certain de pouvoir beaucoup manger. Si j’allais doucement peut-être ? Jingyi gonzi avait raison, je ne pouvais pas rester comme ça, il fallait que je reprenne des forces.

Je le regarde attentivement, un peu curieux de sa question mais fini par hocher la tête avant de boire un peu plus de soupe. Pour un moine peut-être pas mais pour un “truc comme ça” cela pouvait se faire j’imagine… La façon dont il posait la question était un peu étrange, je ne parvenais pas à savoir si c’était parce qu’il doutait que je puisse faire quelque chose de correcte ou s’il n’était pas convaincu par sa propre idée…
Une peu des deux peut-être ?
Ah, j’avais l’impression de médire… je crois que la mort ne me réussissait pas vraiment… je devrais simplement arrêter de mourir. J’y penserais pour la prochaine fois que ca serait sur le point d’arriver. En attendant, je prenais un peu plus de soupe, étant au trois-quart de mon bol et soupirant à machonnant enfin la viande séchée.

Hum… pour ne pas avoir de force, actuellement, c’était vraiment le cas… je soupirais, machonnant toujours mon morceau en ayant le visage à moitié caché par mon bol.

Je connais les bases de la pratique à l’épée… mais même si je pouvais en tenir une, je ne pourrais pas me battre comme avant actuellement… Vous étiez un haut-gradé de l’empereur n’est-ce pas ? Peut-être pourriez-vous m’apprendre à me battre comme vous ?


J’abandonnais le morceau de viande, en laissant plus de la moitié pour finir ma soupe. Au moins, elle passait mieux que le solide…

Je pourrais me battre avec des cadavres je pense… je ne sais pas combien de temps je pourrai tenir dans mon état toutefois… ce corps est vraiment trop faible et je n’ai pas connaissance de ces limites.


Je fais la moue alors, que dans un certain sens, cela me rappelle un souvenir qui disait cela aussi. Wei Wuxian lors de son rappel… Il avait réussi à faire abstraction de son nouveau corps… je n’ai pas l’impression que les souvenirs l'aient gêné…
Je fronçais les sourcils. Je n’avais pas les souvenirs de ce corps là… Wei Wuxian les avaient-il eu ? Ah… j’avais mal à la tête…. Je fermais les yeux, me massant une tempes tout en soupirant de nouveau. D’accord, il était préférable que je ne cherche pas de ce côté là pour le moment.

Le plan serait de se faire passer pour des moines itinérant durant notre voyage alors ?


Je relevais les yeux vers lui, tentant de rester concentré. La conversation était importante puisqu’elle concernait notre survie alors ce n’était ni le moment de s’éparpiller, ni celui de se laisser aller.
Chun De Feilong
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyJeu 22 Juin 2023 - 16:47
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je suis rassuré de le voir manger, surtout après avoir passé du temps avec… Je ne suis pas vraiment sûr que ce soit lui. Il est totalement différent, sa personnalité ne correspond pas à ce que je sais de lui. Et ce, depuis que je suis entré dans cette pièce pour le prendre avec moi. Il ne se serait pas permis de me faire quelques remarques que ce soit. Pour couronner le tout, il n’aurait jamais intéressé l’empereur au point d’avoir un pavillon pour lui seul. Quoi qu’il en soit, le fait qu’il mange me permet de voir en lui une volonté de vivre que je ne lui connaissais pas et je ne suis pas bloqué par un manque de réponse à mes questions. Ce qui est une bonne chose, surtout que je vais avoir besoin de son aide pour mettre en place notre voyage.

Le plus gros point faible, comme je l’ai deviné, c’est son manque de force, sa santé. C’est la première chose que nous allons devoir gérer s’il veut pouvoir se défendre et cesser d’être un poids mort. Et il en a la volonté si j’en crois sa demande.
Je hoche la tête pour confirmer que j’étais un haut gradé de l’empereur mais répond verbalement par la suite alors que je tisonne notre feu :

Je pourrais, à certaines conditions.


Je le vois abandonner son morceau de viande séchée, ce qui ne me plaît pas vraiment. Je ne dis cependant rien pour le moment, écoutant la suite de sa réponse, si j’en juge ses paroles... Possibilité de gérer les cadavres. Aucune notion de ses limites… Et il parle de son corps comme s’il n’en était pas le propriétaire. Il faut que je lui demande son identité, sans quoi ce sera difficile de communiquer dans le futur. Il connaît mon prénom de naissance, j’estime donc avoir ce droit. Et s’il me le refuse, je le nommerais “gamin” jusqu’à la fin du voyage. Après tout, il est bien plus jeune que moi et, mine de rien, cela compte à mes yeux.

Je termine ma soupe et prend ma viande séchée, le laissant se reprendre. Peut-être devrions-nous tenter de voir un médecin afin que nous puissions avoir une vision concrète de son état et de ce qu’il serait bon de faire pour qu’il reprenne des forces. Après tout, je n’ai aucune notion médicale qui soit assez poussée pour gérer des maladies qui soient plus graves qu’un simple rhume.
Je mâche ma viande quand il me demande vraisemblablement des précisions sur le plan pour notre voyage. il a totalement terminé sa soupe, mais délaissé sa viande. Il semblerait qu’il faille que je l’incorpore dans la bouillie la prochaine fois si c’est si difficile à manger pour lui. … Tiens… Jamais je ne me serais fait autant de soucis auparavant… Étrange.

Ce serait l’idée, oui, puisque nous en avons les vêtements dans un des sacs. Mais j’aurais besoin de ton aide pour pouvoir donner l’illusion. Je ne m’y connais pas du tout en la matière. D’ailleurs, comment puis-je t’appeler ? Tu n’as pas l’air d’être Na Qiānhuā.


Ceci sera ma première question. Je note mentalement sa réponse avant de reprendre sans lui laisser le temps de m’en dire plus, ayant besoin de reprendre les éléments de notre conversation dans l’ordre pour pouvoir aller jusqu’au bout de notre conversation.

Concernant ton enseignement à l’épée, je peux te le faire en échange de ton enseignement pour que je puisse m’occuper de celui que je cherche. Toutefois, tu auras besoin de forces, donc tu devras manger chaque repas correctement. Dis-moi si tu as besoin que je cuisine différemment pour que ce soit plus simple puisque tu sembles ne pas arriver à manger ta viande. Ensuite, si je te dis quelque chose, si je t’impose une limite, tu la respectes. Je ne serais pas tendre.


Je ne l’ai pas été avec Jīngshén, je ne vois pas pourquoi je ferais une faveur à ce petit bout de personne. Même si, bien entendu, je tiendrais compte de son état physique.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyJeu 22 Juin 2023 - 20:58
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La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

A certaines conditions ? Sûrement en renforçant mon état physique. Du moins, j’espérais que ce soit cela car je n’étais pas en capacité de donner autre chose. En moins qu’il ne veuille la promesse que je l’aiderais à retrouver cette personne qui cherche ? Si je devais être honnête, je n’avais pas autre chose à faire pour le moment ni… un endroit où rentrer. Mon regard s’assombrit alors que je continue ma réponse à son égard, voulant oublier pour un temps le fait que je ne saurais pas où aller quand nous serions séparés.
Ma soupe est finie et je regarde la viande un moment avant de finalement m’en désintéresser et le regarder en lui en demandant un peu plus sur le plan. Inutile de tenter d’en manger davantage, ce serait prendre le risque d’être malade. Peut-être que je pourrais prendre un peu plus de bouillon cependant ?

Je l’écoutais attentivement, me demandant si je pouvais vraiment expliquer quelque chose comme ça à quelqu'un qui semblait si imposant et charismatique, loin de tout état humble. serait-ce réellement possible qu’il donne l’illusion ? Par contre, sa question me surprend puisque je n’ai pas le souvenir de l’avoir déjà vu dans… les souvenirs. Cela ne voulait peut-être rien dire cependant puisque ce n’était pas très clair quand ça venait de lui… mais les bribes de ce que je pouvais voir et ressentir me faisaient très bien comprendre pourquoi.
Quel nom pourrais-je donner ? Celui de ce corps n’était pas le mien, celui que j’étais censé être serait un mensonge et le mien pourrait créer des difficultés… et des problèmes quand nous serons à Gusu.

Vous pouvez m’appeler Shizui.


C’était le premier nom qui me venait et puis… Cela me permettait de garder un lien avec mes origines, mes ancêtres. J’aimais ce prénom et cette signification, ce qu’il représentait dans ma famille au travers de l’histoire raconté par mon oncle… mon oncle qui avait dû se sentir tellement mal en sachant ma mort. Allait-il bien ? J’avais peur de la réponse à cette question.
Il reprend la parole et je me sors de mes sombres pensées pour l’écouter avec attention. J’aurais tout le temps de retourner à elles plus tard…

Je hoche la tête la tête à son analyse mais aussi au fait qu’il sente comme une réciprocité avec ce que je vais lui apprendre. Par la même occasion, cela me rappelle ce détail. Est-ce une bonne chose que je lui apprends alors que je ne le connaissais pas ? Je n’étais même pas certain pour cet utilisateur… son nom… je crois que je l’avais entendu… je ne m’en souvenais pas… Peu importe, le reste était que je ne voulais pas plus de problèmes mais… s’il pouvait le surveiller et l’arrêter justement… il avait quitté l’empereur et déserté juste pour lui alors…
Je hoche pensivement la tête à la mention des limites, une légère grimace. Il allait falloir que je m’y tienne cette fois pourtant car ce corps risquait de ne pas tenir.

Je pense que ça viendra pour la viande, il me faut juste un peu de temps… Est-ce que je peux avoir un peu de bouillon ?


J’ignorais si je pourrais vider un autre bol entier mais je pouvais toujours en boire un peu plus sans être malade. Trop était l’ennemi du mieux.

Par quoi voulez-vous commencer ?


J’ignorais combien de temps je resterais éveillé alors que je me sentais déjà un peu alourdi par le bouillon et cajolé par la chaleur du feu mais je ne voulais pas nous mettre en danger. Je sentais que je pouvais au moins mener encore un peu de conversation avant que ça ne devienne compliqué, surtout que mon mal de tête s’était calmé avec mon sommeil et que si je ne fouillais pas dans les différents souvenirs, cela allait. Le tri attendrait.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptySam 24 Juin 2023 - 17:05
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je n’aime pas le voir regarder sa viande sans la manger. Encore moins la délaisser de cette manière. Il va falloir que je trouve un moyen de la lui faire manger, quitte à la découper tout petit morceaux et la mélanger à cette mixture que j’appelle “soupe”. Jamais il ne pourra retrouver la forme s’il ne mange pas un minimum de viande et le peu qu’il en a mangé n’est clairement pas assez. A cause de cela, je ne sais pas si je dois être soulagé qu’il ait terminé son bol de soupe ou non. Après tout, elle n’est pas si nourrissante que ça quand on y pense.

Avant de pouvoir lui en parler, je préfère y aller de manière progressive et commencer par le début, lui demandant qui il est après avoir répondu à sa question concernant la suite du plan. Il n’est clairement pas le garçon que j’ai connu bien qu’il en ait l’apparence atypique. Lui n’a pas envie de mourir et il mange… plus que lui. Je le laisse réfléchir, comprenant alors qu’il ne s’agirait pas non plus de son vrai nom. Au point où nous en sommes, ce n’est pas vraiment un problème. Cela éviterait que nous nous trompions et nous mettions en danger dans un lapsus. J’accepte ainsi de l’appeler désormais Shizui en hochant la tête. Puis, sans lui laisser le temps d’en dire plus, je lui fais part de mes conditions concernant l’entraînement à l’épée, donc le besoin que j’ai qu’il me parle de ses problèmes alimentaires puisque j’ai noté qu’il délaisse sa viande. Je lui fais également part de mon intransigeance pour qu’il ne soit pas surpris par la suite et me le reproche. Je n’ai pas eu ce problème avec
Jīngshén, mais c'était un cas assez particulier maintenant que j’y pense. Après tout, tous les autres que j’ai entraîné paraissaient être des mauviettes en comparaison. Autant ne pas prendre le risque de perdre la seule personne pouvant m’aider à retrouver l’homme de mon cœur en étant trop dur avec.

Il semblerait que j’ai bien fait si j’en juge la grimace qu’il fait. Il me rassure alors sur son incapacité à manger de la viande, déclarant que ce n’était que temporaire. Toutefois, ce qui me permet d’être plus soulagé sur la question est qu’il redemande du bouillon. Je prends alors son bol pour le resservir. Heureusement qu’il en restait un peu. Puis, je le lui donne en répondant à sa question :

Puisque nous sommes d’accord sur ton entraînement futur, nous reposer. Je monterais la garde. Mmh… Pourrais-tu me parler des moines et leurs manières ?


Dans mon état actuel, je ne suis pas sûr d’être en mesure de donner l’illusion même avec une tenue adaptée. Je suis avant tout un soldat. J’ai été éduqué pour ça, j’ai vécu ainsi toute ma vie… et jamais je n’ai pensé qu’il me serait possible de changer de vie ainsi. Après tout, n’était-ce pas pour me coincer dans ce quotidien jusqu’à la fin de mes jours que tous mes rêves ont été détruits jusqu’à fragiliser, détruire, ma relation avec ma famille entière ? Hormis Hui. Il a toujours été le seul. Et, aujourd’hui, il me semble un peu mieux comprendre ses paroles. Pas toutes, mais beaucoup d’entre elles. Il faudra que je trouve un moyen de le remercier de tout mon cœur.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 25 Juin 2023 - 14:31
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La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Je récupère le bol de nouveau rempli, profitant une nouvelle fois de sa chaleur d’un air pensif avant de lui demander par quoi il voudrait bien commencer. Nous étions poursuivit, c’était une chose certaine sans même avoir besoin d’en discuter ou de le voir concrètement, et mon état nous ralentissait déjà bien trop par rapport à la vitesse de nos suivants alors, si je pouvais pallier à ce ralentissement en avançant autre chose, j’imaginais que ce serait toujours mieux que rien.
Je le regardais attentivement, prenant une gorgée de soupe avant de hocher doucement la tête pour sa demande. Il faudrait qu’il se repose également puisque s’il tombait, nous aurions des ennuis même si en temps que haut-gradé des militaires, il devait certainement bien connaître ses limites. J’écouterais donc pour cette fois.

Par nature, les moines sont des personnes très pieuses et tout aussi humbles. Ils aident ceux qui le peuvent et se nourrissent grâce aux dons des citoyens sur leur passage. De ce que je sais, ils se battent au bâton… Hum… peut-être serait-il plus judicieux de nous faire passer pour des cultivateurs itinérant ? Il n’y a pas d’âge pour apprendre et connaissant le sujet, je pourrais parler pour vous et vous faire passer pour mon apprenti. Pour le reste, c’est sensiblement la même chose que les moines exceptés que nos armes ne paraîtront pas étrange de cette façon.


Cela m'éviterait aussi de faire des erreurs lorsque tout se mélangeait… nous étions trois cultivateurs… non, j’étais seul… tout seul…
Je fermais les yeux un moment, douloureusement avant de prendre quelques gorgées de bouillon comme pour m’aider à retenir mes larmes. J’étais terriblement fatigué et ce n’était pas physiquement cette fois. Comment avait fait Wei Wuxian lorsque ça avait été lui ? Avec ses souvenirs si difficiles ? Etait-ce parce que j’étais plus faible que lui ? Non… parce que leurs souvenirs étaient plus difficiles que les miens pourtant pas simple parfois. Il fallait que je réussisse à en faire abstraction mais… Pour le moment, les souvenirs de mon parent était la seule chose qui pouvait me permettre de me défendre, ne serait-ce qu’un minimum.
Tout ira bien, il fallait seulement que je garde mon calme et… peut-être que je pourrais méditer un peu avant de dormir. J’avais déjà vérifié mais il n’avait pas créé son Jindan alors c’était un travail que je devais faire… que je pouvais faire. Je ne pourrais pas vraiment utiliser la cultivation en dehors des mélodies que je connaissais et que je devais adapter à la flûte mais cela pourrait toujours aider, tout était bon à prendre.

Toujours pensivement, j’observais mon reflet du peu que je voyais dans la soupe grâce à la lumière du feu. Il n’y avait rien de “moi” dedans… la forme du visage, la couleur des cheveux ou des yeux… rien du tout… c’était si perturbant de le voir… j'oubliais même certaines de mes propres habitudes alors que j’utilisais maladroitement ma main gauche malgré que ma main directrice avait toujours été la droite… et… maintenant que j’y pensais, la viande… c’était probablement la première fois que j’en mangeais et rien que cela aurait dû me sauter aux yeux.
Je soupirais doucement.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyMar 4 Juil 2023 - 18:02
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Bon, à défaut de manger sa viande, il se rattrape bien avec sa soupe, ce qui me rassure. Evidemment, je ne pensais pas qu’il me mentait. Seulement, vu son état, je n’arrive pas à voir cela comme étant trop peu, surtout avec l’entraînement à l’épée qu’il me demande. Avant toute chose, il faut absolument qu’il prenne du muscle et la viande va être nécessaire pour cela. J’espère vraiment qu’il parviendra rapidement à augmenter la quantité qu’il en consommera.
En attendant, je sais que le voyage ne sera pas de tout repos. C’est pourquoi je lui demande de me parler des moines s’il le peut, histoire que je puisse donner le change lorsque j’aurais enfilé ce déguisement.

Je suis soulagé d’avoir des informations, bien que je n’en montre pas grand chose. Et, tout en écoutant, j’utilise un bâton pour m’occuper du feu.
Personnes pieuses… et humbles. Est-ce que je vais vraiment pouvoir tenir un tel rôle ? Ces caractéristiques ne semblent pas du tout appropriées pour une personne comme moi. Ensuite ? Aident qui ils peuvent… Nourris par les dons des autres… Ils doivent souvent mourir de faim, non ? Se battre au bâton n’est pas un problème en soi, même si je dois avouer que je suis plus à l’aise à l’épée.
Cultivateurs itinérants ? J’ai entendu parler des cultivateurs en accompagnant la fille de l’empereur et celui que je cherche à Lanling, mais c’est quoi la différence ? Pas d’âge pour apprendre. Je n’en savais rien. Moi ?! Passer pour un apprenti ? Est-ce vraiment possible ? Le seul bénéfice que je vois c’est effectivement ce qui concerne les armes. Pour le reste, je ne peux avoir que des doutes puisque je ne suis pas familier avec tout ça. Je ne peux donc qu’espérer qu’il ait raison.

Je hoche doucement la tête, respectant son silence un moment. Etrangement, il n’a pas l’air très bien. Et cela ne semble pas être un mal physique. Comment le décrire ? Comme un mauvais souvenir qui persisterait et qui serait si blessant que s’en détacher serait trop difficile, peut-être ? Ce n’est donc que lorsqu’il soupire doucement que je me permets de déclarer :

Je m’en remets à tes connaissances sur le sujet. Question tenue, est-ce également la même que celle des moines ? Racontes-moi un peu le quotidien des cultivateurs.


Malgré la formulation qui vient d’être faite, il ne s’agit que d’une demande et non un ordre. J’ai bien trop l’habitude de diriger des troupes et de donner des ordres. Je commence à m’en rendre compte puisque je ne sais pas faire autrement maintenant. De même que chez moi, le seul m’ayant parlé autrement était mon frère. Mes parents avaient des rôles de superviseurs tyranniques. Cacher mes sentiments tout ce temps est ce qui m’a protégé et je me rends compte que les retrouver est bien difficile. J’espère que trouver mon homme sera tout de même bien plus simple que cela.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 23 Juil 2023 - 19:29
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

La voix de mon sauveur me tire de mes sombres pensées et c’est un regard fatigué que je tourne vers lui alors que je me débats mentalement pour me concentrer sur ce qu’il me demande. La tenue et le quotidien des cultivateurs itinérants ? C’est vrai qu’il serait plus simple pour lui d’avoir une base.
Je réfléchis un moment, finissant mon bol avant de le poser à mes côtés.

La tenue peut être sensiblement la même… même si beaucoup de cultivateurs itinérants s’habillent normalement. Seuls ceux des clans portent un uniforme spécial pour être reconnu. Si vous prenez les clan de GusuLan où nous allons, leur tenue à tous sont d’un blanc immaculé et ils portent un bandeau sur le front…


Je me frottais doucement les yeux, certains visages apparaissant devant mes yeux comme ceux de mon maître, de mes amis… du sien aussi… je soupirais et observais finalement le feu. Si je n’avais pas eu d’espoir concernant ma confession pour Qingquan avant, je savais que maintenant, c’était une chose totalement impossible. Pourtant, j’aimerais bien revoir son visage…
Mon coeur me faisait mal.

Les cultivateurs vont là où se trouve le mal. Ils chassent les cadavres et les créatures nocturnes pour protéger les habitants. Ils libèrent des malédiction parfois également et enquêtent lorsqu’un phénomène étrange apparaît. Si quelques cultivateurs itinérants vivent avec les dons, beaucoup font payer leur service pour pouvoir vivre. Arrêter les utilisateurs de YuanQi fait aussi partie de leurs attributions pour protéger les citoyens alors, il ne serait pas surprenant que deux cultivateurs enquêtent sur la piste d’un utilisateur pour le retrouver.


Ainsi, nous ne paraîtrons pas suspicieux quand nous demanderons des renseignements par rapport à lui… Je pourrais alors sans danger l’aider comme il le voulait et paierais ma dette pour m’avoir fait échapper de là où je me trouvais. Même si je n’avais rien demandé, je n’aurais pas pu espérer une meilleure façon de faire.

N’allez-vous rien regretter d’être partie de cette façon ?


Peut-être que, s’il regrettait certaines choses malgré son choix, cela pourrait m’aider avec ceux que j’avais dû quitter. C’était aussi mon choix d’une certaine manière… même si… s’ils avaient pû me retrouver… si j’avais été assez patient peut-être que…
Je tremblais doucement, mes mains cachées dans mes manches que je serrais en deux poings devant ma bouche pour tenter de cacher mon trouble. Je ne pouvais rien faire pour mes larmes tant je me retenais de ne pas sangloter plus fort alors, je me contentais d’observer le feu en espérant que la distance entre-nous l’empêche de bien me voir et tentant de trouver du réconfort dans la chaleur des flammes.
Chun De Feilong
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 13 Aoû 2023 - 17:21
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je crains un peu que ma rudesse ne soit la source du manque de réponse dont je suis la victime. Dans une certaine mesure, je peux comprendre. Je pense. Puisque cela ne m’a été que trop peu reproché et que par mon frère, je ne suis pas sûr que cela puisse s’appliquer à tout le monde. Et je ne compte pas parler à Shizui comme je le faisais avec l’empereur qui était mon seul véritable supérieur. La seule personne avec qui je devais faire preuve de “tact”, quoi que cela veuille dire. Concernant les personnes qui se disaient “parents”, je ne leur parlais pas et me contentais de leur faire croire que je les écoutais pour qu’ils ne m’emmerdent pas trop. Je ne pense donc pas avoir de réelle référence pour m’adresser “normalement” aux autres. Les relations, qu’est-ce que c’est compliqué !
Quoi qu’il en soit, j’ai bien vu son regard fatigué alors que je lui posais mes questions. Je ne saurais dire si c’est le voyage couplé avec sa faiblesse ou moi-même qui l’éreinte à ce point. Au moins, je peux m’estimer heureux qu’il mange sa soupe à défaut de terminer sa viande. Je n’aime pas qu’il la laisse, mais je me vois mal l’obliger à ingurgiter quoi que ce soit. Je ne suis pas son supérieur, pas même un ami qui pourrait s’inquiéter pour lui. Juste un inconnu qui l’a embarqué sans lui demander son avis sur les conseils de son second. Quoi de plus risible dans une telle situation ? Tout cela commence à me causer des inquiétudes qu’il me semblait avoir laissé derrière moi il y a bien longtemps au point d’en délaisser mon cher frère qui, pourtant, ne m’en a jamais tenu rigueur.

Posant son bol terminé à côté de lui, le jeune me rassure en répondant à mes interrogations. Selon lui, les habits que nous avons à notre disposition sont largement suffisants à nous faire passer pour des cultivateurs itinérants. Il m’explique également le fonctionnement des clans, m’indiquant que celui que nous cherchons à rejoindre a opté pour des uniformes blancs avec un bandeau porté sur le front. Je me demande comment lui siérait une telle tenue. Pour ma part, je sais dores et déjà que je ne le porterais pas bien. La couleur en elle-même n’est pas celle qui me correspond le mieux. Enfin… Tel n’est pas l’inquiétude que je devrais avoir dans la mesure où je n’aurais pas à enfiler une telle tenue. L’objet de mes inquiétudes devrait être les habitudes de ces cultivateurs qui ne vivent pas au sein d’un clan ou un autre.
Comme en ayant entendu le fil de mes pensées, le jeune homme m’explique tout en regardant le feu quelles sont les activités principales que nous sommes censés faire. Se battre contre des entités “mauvaises” et nocturnes pour protéger le peuple. Apparemment, on peut décider de vivre par les dons ou en faisant payer pour nos services. Je fronce doucement les sourcils en marmonnant :

Les cultivateurs sont-ils les véritables protecteurs du peuple ?


Qu’ai-je fait en tant que général des armées de l’empereur pour le peuple ? A part faire respecter la loi dans une moindre mesure et détruire des villages ou des clans, ai-je réellement protégé le peuple ? Je ne le pense pas. Je ne me rappelle pas qu’on m’ait déjà remercié pour une mission ou une autre par un habitant. A moins que je ne m’en souvienne pas puisque je n’ai jamais réellement fait attention à ce genre de choses. Même cela est une preuve que je n’ai rien fait de probant ! C’est… effrayant… Ai-je vraiment signé pour devenir un tortionnaire ?
Ne montrant rien de mon désarroi, bien trop doué dans l’art de cacher mes sentiments et doutes, je prends une branche à mes côtés pour attiser le feu.

Avant que je puisse le rassurer concernant nos moyens, surtout que je ne suis pas doué dans l’art de la chasse de monstres, Shizui s’inquiète que je puisse avoir le moindre regret quant à la décision que j’ai prise. Je le regarde un instant. Il a l’air d’avoir froid. Et pas seulement. Je me demande pourquoi il pleure ainsi. Doucement, je me lève pour aller récupérer une veste et je m’approche de lui. Sans vraiment de délicatesse, je la mets sur ses épaules. C’est en m’asseyant à ses côtés que je lui réponds en ayant réfléchis à mes paroles durant mon temps de silence :

Jusqu’à présent, je n’ai jamais pris de décision pour moi. Pour la première fois de ma vie, je fais ce que je veux vraiment. Alors, non. Qu’importe les conséquences, je ne regretterai rien. Au contraire, je pourrai regretter de ne pas être parti plus tôt.


En ai-je trop dit ? Pas assez ? C’est bien la première fois que je me permets une telle transparence concernant mes sentiments et mes raisons. Et si je le fais, je pense c’est parce qu’il semble avoir peur que je le laisse seul après l’avoir pris sous mon aile. Je ne compte pas le laisser, et certainement pas maintenant que j’ai pris une décision de cette importance. J’ai bien l’intention de prendre les responsabilités de mes actes à son égard. A commencé par l’aider à reprendre du poil de la bête. Dire qu’il a autant changé… Pourtant, il garde la fragilité avec laquelle je l’ai toujours connu. Suis-je vraiment capable de l’aider ?
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 13 Aoû 2023 - 19:21
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La mort est un état de non-existence.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Les… véritables protecteurs ? C’est vrai, il faisait partie de l’armée… est-ce que ce que j’avais dit avait remis en doute ce qu’il avait fait dans l’armée ? Je ne pouvais pas… ne voulais pas non plus, juger cela. Je ne le connaissais pas et… quand je fermais les yeux, je voyais tout ce qu’avait subi ce corps au palais et frissonnais.
Je ne savais pas… tout était tellement difficile.

Nous ne protégeons pas de la même chose… nous protégeons sur le plan spirituel. L’armée protège des méfaits…


Le visage de Yu apparut devant mon regard floutée par les larmes silencieuses. Personne ne pouvait être partout, personne ne pouvait tout faire… cela faisait si mal parfois… mais cela ne changeait rien. Une simple question de chance et de hasard, une bonne rencontre… je venais de faire une bonne rencontre. Les bonnes rencontre aidaient à avancer, même si l’on quittait tout ce que l’on connaissait…
J’observais le feu, un peu recroquevillé sur moi-même alors que je posais ma question. Je tremblais un peu. Tout ce que j’avais quitté… j’avais cru être prêt au moment de ma mort, avoir fait pour le mieux. Rien n’indiquait que j’aurais pu revenir, je n’aurais pas dû alors… pourquoi était-ce si difficile pour moi ? Me rendre compte de tout ce que j’avais perdu et que je n’avais pas voulu laisser derrière moi… je n’avais pas été prêt… c’était cruel…

Je sursaute en sentant quelque chose sur mes épaules, ne l’ayant pas entendu bouger et le regarde aussi surpris que curieux au travers de mes larmes. Je lui murmure un remerciement avant d’ajuster le vêtement sur mes épaules. Je n’ai pas vraiment froid mais cette source de chaleur supplémentaire est réconfortante, tout comme le fait qu’il se soit rapproché.
Je ne le connais pas et il m’a prit avec lui pour son propre intérêt, sûrement qu’il fait attention à moi de cette manière pour la même raison mais peu m’importe. Cela me réconforte et reste le bienvenue. Je ne suis pas seul.

Jusqu’à présent, je n’ai jamais pris de décision pour moi. Pour la première fois de ma vie, je fais ce que je veux vraiment. Alors, non. Qu’importe les conséquences, je ne regretterai rien. Au contraire, je pourrai regretter de ne pas être parti plus tôt.


Qu’importe les conséquences… une décision… pour soi-même ? Est-ce que… c’était ça ? Est-ce que je n’arrivais pas à les laisser partir car ma décision de mourir n’avait pas été prise pour moi mais pour quelqu’un d’autres ? Pour les protéger ? Mais aurais-je pu prendre une autre décision ? Si je ne l'avais pas fait mais que mon maître était mort ? Si le clan avait été attaqué par ma faute ? Je… Je… comment aurais-je pu faire pour ne rien regretter ?

Vous avez raison…


Je commençais d’une toute petite voix, commençant enfin à essuyer les larmes sur mes joues. J’étais fatigué… non, épuisé. Est-ce que Wei Wuxian aurait été fier de me voir faire comme cela ? Dire ce que je m’apprêtais à dire ? Même si ce n’était pas les liens de sang, j’étais l’arrière petit-fils de Lan Shizui… son fils… A quoi bon se poser une question dont je n’aurais jamais la réponse malgré ses souvenirs que j’avais ? Il n’était pas revenu, j’étais là… j’avais pris sa place ?

Je ne veux plus rien regretter non plus… j’ai gâché trop de vies je… je veux me battre pour moi également. C’est possible de faire les deux n’est-ce pas ? De protéger ceux qu’on aime sans oublier qu’on est là ?


Je regardais mon interlocuteur qui n’avait probablement pas plus d’éclaircissement à cette réponse que moi au vu de sa précédente réponse. Peut-être pourrions nous trouver une bonne réponse à deux ? Même si nous fuyons, même si nous avions nos propres objectifs et nos raisons personnelles… même si c’était un peu par intérêt… il prenait soin de moi… je devais lui apprendre aussi… Peut-être que même si nous étions un peu perdus, même de façon différente, nous pouvions créer un lien de confiance ? Shun dirait que je veux faire confiance rapidement mais… je crois que j’en avais besoin. J’étais mort… trop souvent… j’étais perdu… je ne voulais plus être perdu et comme l’homme à côté de moi, je ne voulais plus rien regretter non plus.

Chun De Feilong
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyLun 14 Aoû 2023 - 1:08
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2 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je ne m’attendais pas à avoir la moindre réponse à la question que je me posais. Après tout, il s’agissait d’une interrogation personnelle, qui n’attendait aucune parole de la part d’autrui, comme une réflexion à faire sur une longue durée. Pourtant, je dois avouer que la réponse qu’il me donne est telle que je ne l’aurais jamais vue de cette manière bien qu'elle soit on ne peut plus logique avec ce qu’il m’a dit des cultivateurs jusqu’ici. Enfin, ce n’est vrai que pour ce côté de la protection donnée au peuple. Concernant la sécurité contre les délits, ou même les attaques, je ne peux en être vraiment certain. Pas après ce qui m’a été obligé de faire. Toutes ces morts que je juge désormais comme étant inutiles et dont je suis responsable. Je souhaite me racheter pour cela et je compte bien le faire à mon niveau, bien que je ne puisse pas le partager à l’heure actuelle. Je ne voudrais pas donner une mauvaise image de l’armée impériale puisque je pourrai l’amener à se méfier de moi, et je ne sais pas comment exprimer ce regret. C’est encore bien trop brouillon pour que je puisse faire comprendre ce que j’ai en tête. Est-ce même seulement possible ? J’en doute. Pas à ce point en tout cas.

Cela contrairement à la réponse à sa question après que j’eus pris le temps d’y penser. Longuement, au point que mon geste puisse le surprendre. Je me demande à quoi il peut bien penser et ce que peuvent signifier ces larmes. Et ces remerciements… Mon petit frère m’a beaucoup remercié et Jiangsheng une seule fois lorsque je lui ai permis d’aller au secours de l’être le plus précieux à ses yeux. Des deux, ce jeune garçon se rapproche plus du premier cas, au vu de la manière dont il le fait naturellement à chaque geste que je fais. C’est très étrange d’entendre ce simple mot de cette manière… Je veux dire, à part les deux cas particuliers, jamais on ne m’a dit cela auparavant. Qu’est-ce qui a changé ? Est-ce que, comme Hui, Shizui pense qu’il s’agit d’une chose naturelle à faire ? Il faudra que j’y repense pour voir si, moi aussi, je peux le dire quand il le faut.
En attendant, je me place à ses côtés en répondant à sa question. Une réponse réfléchie qui a toute son attention. Puis, il ne faut pas longtemps avant que, d’une toute petite voix, il m’accorde la véracité de mes paroles. A vrai dire, je ne pensais pas avoir raison ou tort. C’est donc à moi d’offrir à mon interlocuteur un regard empli de surprise qui se résorbe très rapidement. Qu’importe ce qu’il en pense, cela ne changera pas ce que je ressens. Si cela l’aide, tant mieux, c’est une bonne chose. Dans le cas contraire, je ne compte pas penser autrement pour lui.

Je remarque qu’il s’essuie le visage. Était-il… triste ? Je ne saurais pas dire ce qui pourrait amener les larmes à part cette émotion particulière. Je ne pense pas en avoir discuté plus amplement avec Hui avant que je parte. Toutefois, j’imagine que cela signifie qu’il va mieux. Est-ce vraiment mes paroles qui l’ont aidé ? Cela peut-il être aussi simple que cela ?
Alors que je nage en plein doute tout en m’occupant du feu, il me fait part de ses souhaits. Je l’écoute même sans le regarder, jusqu’à ce qu’il me pose une toute autre question. J’y réfléchis encore longuement, la réponse me paraissant bien moins évidente que la première. D’autant plus que cela ne vient pas du tout de moi. Protéger les autres tout en s’occupant de soi…

Un jour, mon petit frère m’a laissé entendre que cela pourrait être possible. Je t’avoue que je ne m’étais jamais posé la question avant aujourd’hui. Pourtant, je me dis que ça pourrait être possible. Après tout, je veux protéger l’homme que je cherche tout en pensant à moi puisque c’est ce que je veux faire. … Non ? Après… Est-ce que c’est pareil pour tout le monde ? J’aimerais pouvoir te donner une réponse plus précise mais… je ne suis pas doué pour ce genre de questions…


Je continue de réfléchir un moment. Après tout, ma réponse ne m’apporte aucune satisfaction. Je ne parle pas de son cas, bien que je ne sache pas ce qu’il souhaite protéger à ce point. Et, cela signifie-t-il qu’il ne pensait pas à lui par le passé ? Je ne saurais le dire. Je ne le connais pas assez pour avoir une idée assez précise sur la question. Dans ce cas… Doucement, je passe un bras autour de lui pour amener sa tête fermement mais sans brusquerie sur mes genoux. Cela fait, gardant ma main dans ses cheveux, j’ajoute la suite de ma pensée :

Finalement, selon ce que tu veux faire, c’est essayer. Tu ne sauras pas sans essayer et, justement, ne pas avoir de regret, n’est-ce pas de tout faire pour atteindre ton objectif ? Regretteras-tu de laisser tomber sans essayer ou de tout tenter pour atteindre ton idéal même si tu n’y parviens pas totalement ? Tu es encore jeune. Tu as encore le temps d’y réfléchir.


Je me demande ce qui le tourmente à ce point. Est-ce que cela a un lien avec sa situation actuelle ? Ou avec son passé ? Celui de la personne que j’ai connue ? Tout ceci est encore trop difficile pour moi à comprendre et appréhender. Puis, quoi qu’il en soit, il n’arrivera à rien sans repos. D’autant plus que nous avons une longue et difficile route qui nous attend. La nuit portant conseil, je suppose qu’il pourra méditer ma réflexion et se créer sa propre réponse avec le temps. La mienne ayant été faite trop rapidement, je ne doute pas un seul instant qu’elle puisse changer avec le temps.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptySam 19 Aoû 2023 - 18:48
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

La tristesse et la fatigue rendaient mon esprit de plus en confus. J’écoute pourtant aussi attentivement que je le peux la réponse qu’il offre à ma question. Pour lui aussi, cela semble difficile… je n’y aurais pas pensé lorsqu’il m’a enlevé sur son cheval, que l’on puisse être pareil sur un tel sujet. Il semblait chercher une bonne réponse, n’étant pas certain de celle qu’il me donnait.
Pas doué pour ce genre de question… Pourtant, comme il avait dit, ce n’était pas pour tout le monde pareil ? Je ne sais pas… peut-être… Je fermais les yeux, tentant de me concentrer et posant quelques doigts sur ma tempe. J’avais mal à la tête.

J’ouvrais les yeux de surprise lorsque je me retrouvais avec ma tête sur ses genoux mais je ne faisais aucun geste pour me défaire de cela. En temps normal j’aurais sûrement rougit et me serait éloigné mais je n’en avais pas la force et pas l’envie non plus. Mon “oreiller” était ferme mais confortable…

Essayer…
J' hochais doucement la tête à ses paroles avant de regarder le feu. Oui, je ne voulais plus de regret… j’en avais tellement déjà. J’avais le temps ? Mais j’étais déjà mort… tant de fois. Est-ce que l’on avait vraiment le temps de faire les choses ? Ma disparition avait été si rapide, il y avait tant de choses que je n’avais pas pu finir. Tant de choses que ne n’avait pas pu dire…
Mes mots restent dans ma gorge alors que mes paupières sont trop lourdes pour que je puisse garder les yeux ouverts. Je les ferment douloureusement alors je sens que d’autres larmes menacent de couler à tout instant.

Merci…


C’est un mot que je peine à murmurer juste avant de m’endormir.

Mon sommeil fut très agité et je me réveillai plusieurs fois pour me rendormir aussitôt. Si je ne me souvenais pas de mes cauchemars, mon réveil définitif fut à l’heure habituel des personnes de mon clan, dès les premières lueurs du jour.
Mon regard était très fatigué et j’avais toujours mal à la tête au point où il me fallut un moment avant de me souvenir que j’avais quitté le palais impériale grâce au secours… de l’ancien général impérial.

Essayant de remettre de l’ordre dans mes cheveux et ma tenue, je cherchais Jingyi gonzi du regard, restant attentif et attendant qu’il me donne la marche à suivre puisqu’à l’heure actuelle, j’étais entièrement dépendant de lui.
Comme pour me rassurer, je passais toutefois une main dans ma manche pour m’assurer que Chenqing était toujours là, poussant un petite soupire de soulagement car je fut assuré que ce soit le cas.
Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 20 Aoû 2023 - 14:21
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3 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je n’arrive pas vraiment à savoir ce qu’il pense de mes dires. Enfin, au moins il ne les réfute pas en bloc, ce qui est un bon début. Et, dans un sens, cela doit vouloir signifier que mes mots avaient un minimum de sens, même pour lui. N’importe qui me connaissant au sein de l’armée est certainement persuadé que je ne suis pas du genre à douter ou à m’émouvoir. Pourtant, à l’heure actuelle je me sens bien loin de cette description que l’on fait habituellement de moi. Parce que je souhaite retirer cette carapace désormais inutile maintenant que je fais ce que je souhaite de tout mon coeur ? Ou parce que je ne suis pas insensible au point de laisser un pauvre garçon dans le doute et le mal être alors que je suis celui qui l’a amené là ? Dommage que Hui ne puisse pas profiter, lui aussi, de cette “gentillesse” que je me découvre et qu’il voyait en moi malgré tout. Je me demande ce que fait mon petit frère…

Après un moment, je me rends compte que le garçon ne bouge plus depuis qu’il m’a remercié. Un regard sur lui me permet de constater qu’il s’est endormi. Un soupir franchit mes lèvres puis, doucement, je retire mon manteau pour le poser sur ses épaules afin qu’il ne prenne pas froid malgré le feu. La saison décline vers l’hiver et avec sa santé actuelle, je pense qu’il pourrait facilement tomber malade.
Je me demande pourquoi il me remercie autant. Je ne fais rien qui puisse mériter un tel mot, une telle gratitude. Sans compter mon passé qui doit me mettre sur la plus haute marche de l’échelle menant à l’enfer. Au point que je ne sois pas certain qu’il me soit possible d’améliorer ma situation malgré toute forme de rédemption que je pourrai tenter d’adopter. Pourtant, ce n’est pas ce qui m’empêchera d’essayer non plus. Si ces mains couvertes de sang peuvent venir en aide aux personnes que je croiserai sur mon chemin, alors autant que je le fasse. A commencer avec ce garçon.

Afin de le laisser se reposer, j’appuie mon dos contre le tronc de l’arbre se trouvant derrière moi. Ainsi, il lui est possible de garder sa tête posée sur mes genoux. C’est ainsi que je m’endors d’un demi-sommeil grandement perturbé par ce qui semble être des cauchemars que mon compagnon de route fait. Ces derniers ne m’étonne guère. Le contraire aurait été grandement perturbant en réalité, bien que j’aurais pu mettre cela sur le compte de l’épuisement. Malheureusement je ne saurais pas quoi faire et, puisqu’il semble se rendormir tout de suite après s’être réveillé, ce n’est pas comme si je pouvais lui demander.
Je cesse totalement de dormir avant que la lumière du jour ne nous éclaire. Le feu est éteint depuis longtemps maintenant. Aucun être vivant, quel qu’il soit, n’est venu nous déranger. Cela est une bonne chose. Notre avance doit être assez conséquente pour que l’armée impériale ne soit pas encore parvenue dans les parages. J’imagine que mon ex-second nous aide dans l’ombre puisqu’il est celui qui m’a amené à entreprendre ce voyage. Toutefois, il serait dangereux de nous croire hors de portée.

Contre toute attente, le jeune Sizhui se réveille avant le temps que j’avais estimé lui laisser afin qu’il puisse reprendre pleinement des forces après avoir passé une nuit aussi agitée. Je lui laisse donc le loisir de se réveiller à son rythme et de se rappeler ce qu’il s’est passé la veille. Lorsqu’il pose les yeux sur moi, je hoche la tête en guise de salutations avant de me lever pour me diriger vers notre monture pour prendre quelques affaires. Je ne lui ferai pas l’affront de lui demander comment il a dormi. A la place, je préfère lui demander :

Allume le feu.


“Non, XiongZhang, ce n’est pas ainsi qu’on demande quelque chose à quelqu’un” me fait la voix de mon Didi par habitude de l’entendre me sermonner. Je me rends également compte qu’il ne sait peut-être pas comment s’y prendre. Je tente donc de reprendre avec une hésitation que je tente de cacher :

Enfin, si tu sais le faire. …


Je ne sais vraiment pas comment parler à quelqu’un. Et la personne qui aurait pu me donner un peu d’aide n’est pas présente. Bien que j’ai eu l’occasion de découvrir que mon interlocuteur n’est pas du genre à s’offusquer pour ce genre de choses, je me demande s’il ne finira pas par penser que je le fais exprès comme tous l’ont fait par le passé. Je n’en sais trop rien.

Le doute envahissant mon esprit, je reviens vers mon compagnon de voyage. Je lui tends une tenue de moine et pose l’autre sur le côté afin de commencer à préparer notre petit déjeuner rapidement, allumant le feu s’il n’en a pas été capable. Rien ne sert de lui en vouloir pour ça. A la place, même si je ne dis rien, je fais en sorte qu’il puisse me voir faire afin qu’il puisse apprendre par l’observation.
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyDim 20 Aoû 2023 - 15:27
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Yuàn Sīzhuī


La mort est un état de non-existence.

2 Novembre de l'an 10 || Chang’an

Lorsque je voyais Jingyi gonzi hocher la tête, je faisais de même à mon tour, moins marqué à cause de mon mal et de tête et peut-être plus réservé également. Avec sa carrure et son expression, malgré notre conversation de la veille, il était quelqu’un de très impressionnant.

Bonjour Jingyi gonzi.


Je m'étirais doucement pour réveiller mon corps un peu endoloris et douloureux, gardant rapidement le regard sur mon accompagnateur pour connaître la marche à suivre et en vérifiant la bonne place de Chenqing à mes côtés. Pour le moment, elle était vraiment mon seul moyen de défense en plus du fait d’avoir une signification très précise pour moi.
Je hoche la tête à sa demande et cherche des yeux ce dont j’aurais besoin avant de me lever avec précaution, me tenant à l’arbre pour le faire dans une petite moue, gardant la veste supplémentaire que j’ai sur mes épaules pour le moment. Je l’avais déjà remarqué au palais mais ne pas pouvoir simplement se lever correctement était plutôt gênant. Je relève toutefois la tête, me détournant de ces pensées, lorsqu’il s’adresse de nouveau à moi et répond dans un léger sourire que je veux rassurant.

Ne vous inquiétez pas gonzi, je sais allumer un feu.


Je me mets donc au travail avec application, me souvenant de ces fois où nous avions dû nous arrêter durant une chasse pour prendre du repos mais aussi, certains souvenirs de Wei Wuxian refaisant surface pour le même contexte. Il était perturbant de voir ces souvenirs ainsi, comme si c’était moi mais facilement identifiable lorsque je voyais une personne me ressemblant trait pour trait. Maintenant que j’y pensais, cela avait vraiment dû faire étrange à mon shushu et… à lui… mon shixiong qui était la réincarnation de Lan Zhan.
Le feu commence à peine lorsqu’il revient, me tendant une tenue que je récupère à deux mains. Une tenue de moine ? Cela sera sûrement moins remarquable que les vêtements d'excellente qualité que nous portons actuellement.
Je remarque alors que la veste que je porte en plus de celle qui m’avait été donnée doit être la sienne et je me demande comment il fait pour ne pas avoir froid. Peut-être a-t-il l’habitude ? Ou peut-être que je…
Je secoue légèrement la tête avant de m’asseoir en tailleur sur le sol, lui tendant gentiment sa veste. Même s’il est résistant, ce n’est le moment pour personne de tomber malade. Au moins, avoir mangé et m’être reposé à fait disparaître ma fièvre. Silencieusement, je commençais à enfiler la tenue donnée par dessus celle que je portais, les alliant correctement afin de garder les bénéfices de la chaleur qu’elle me procurait tout en camouflant bien la première.

Vous m’avez dit que vous ignorez si votre ami vous a donné son nom réel… s’il est bien la personne à qui je pense par la description que vous m’avez donné, il s’était présenté à son élève et moi sous le nom de Hei’An. Quand nous nous sommes rencontré, il m’a confié son apprenti…


Mon regard s’assombrit un peu alors que je termine ma tenue et fini par observer sans vraiment le voir ce que fait Jingyi gonzi. Je me demande comment se porte Yù. Est-ce qu’il a réussi à se lier d’amitié avec les autres ? Au moins ceux de notre groupe. Est-ce que… il allait bien malgré que je ne sois plus là ? C’est vrai qu’il se débrouillait très bien avant que je ne le rencontre mais… maintenant qu’il était purifié et qu’il apprenait la cultivation, est-ce que tout allait bien pour lui ?

Chun De Feilong
Ancien Général des armées Impériale
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MessageSujet: Re: La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong La mort est un état de non-existence. || PV Chun De Feilong EmptyMar 22 Aoû 2023 - 17:35
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Un nouveau destin
3 novembre de l'an 10 || Chang’an


Je me sens rassuré qu’il sache qu’il sache allumer un feu. De cette manière, nous allons pouvoir gagner un peu de temps. Ainsi, c’est l’esprit plus libre que je récupère les tenues de moines offertes par mon second. Je me demande s’il va réellement s’en sortir avec un tel homme en tant qu’empereur. Enfin… Vu son caractère, il est fort possible qu’il soit plutôt celui qui donne du fil à retordre aux autres. Un fin sourire amusé naît sur mes lèvres sans que je m’en rende compte, le temps d’un court instant, alors que j’imagine une situation au palais. Non, franchement, je ne pense finalement pas avoir à m’inquiéter outre mesure.
Le cœur plus léger, je reviens près de l’enfant que j’ai pris sous mon aile pour lui offrir l’une des deux tenues. Cela fait, je commence à préparer une nouvelle soupe afin de remplir nos estomacs avant que nous ne reprenions la route.

J’épluche rapidement et consciencieusement les légumes quand je vois un mouvement du coin de l'œil. En relevant la tête, je remarque qu’il s’agit de Sizhui qui me rend la veste avec laquelle je l’ai couvert quand il s’est endormi. Je hoche la tête silencieusement en guise de remerciements tout en la prenant d’une main. Je la pose alors négligemment à côté de moi, près de la tenue que je devrais mettre plus tard, puis je reprends ma besogne sans rechigner. Ce n’est pas la première fois et sans doute pas la dernière fois non plus.
Je termine doucement mais sûrement les préparations quand il revient vers moi et me parle du véritable nom de mon homme. Attentivement, j’écoute, apprenant ainsi que Xuè Huā avait un apprenti qu’il a confié à mon interlocuteur, certainement avant qu’il n’entre dans le palais impérial en investissant ce corps. C’est tellement étrange à dire ! Ainsi, si c’est bel et bien lui, le contraire étant étonnant dans la mesure où une apparence aussi atypique est tout de même grandement rare, il se nommerait Hei’An. Cela expliquerait-il son caractère grandement mauvais ? Bah… Peu importe. Je dois être aussi noir que lui, alors je n’ai aucun droit de faire une évaluation comme celle-ci, surtout le concernant. Puis, qu’importe son nom, je le veux pour moi, un point et c’est tout.

En me levant pour m’habiller à mon tour, je remarque que mon interlocuteur semble pensif. Que devrais-je dire dans ce genre de moment ? Je n’ai rien à ajouter à ce qui vient de m’être révélé et nous avons parlé de la suite du voyage la veille, avant qu’il ne s’endorme. J’y réfléchis longuement avant de lui répondre :

Je le connais sous le nom de Xuè Huā.


Déclarer que j’apprécie également son vrai nom n’est pas utile, surtout dans notre situation actuelle. D’autant que mon interlocuteur actuel n’en fera rien. Toutefois, maintenant que nous savons tous les deux ses deux identités, ou deux de toutes ses identités, il nous sera peut-être un peu plus simple de lui mettre la main dessus si jamais son apparence ne nous aide pas.

Cela étant désormais dit, je me lève et, tout comme Sizhui, j’enfile la tenue de moine par-dessus mes vêtements. J’avais préalablement retiré tout ce qui faisait de moi un général mais, maintenant, je n’ai plus rien de l’homme que je fus. Une bonne chose. … Je pense. Je ne suis pas tout à fait certain de ce qu’il en est pour le moment, bien que je n’en montre rien.
N’ayant rien de mieux à faire avant quelques minutes, je prends mes décorations et autres signes de général des armées pour aller les enterrer plus loin, profondément. Je me lave les mains dès que j’ai terminé, ne ressentant pas le moindre regret avant de retourner aux côtés de mon compagnon de voyage.

M’occupant de la soupe, je lui demande :

Tu sembles connaître le clan GusuLan où nous allons. Voudras-tu y rester ?


Je me demande quels sont ses objectifs maintenant qu’il est libre, s’il y a un peu pensé maintenant qu’il a un peu de temps, et si je devrais passer un moment à chercher seul le compagnon que je veux dans ma vie. Quoi qu’on puisse en dire, il est certain que je ne suis qu’un arbre tordu malgré toute la volonté de ma famille de faire de moi quelqu’un de droit. La preuve en est que tout ce que je fais va à l’encontre de notre société actuelle. Est-ce que je le regrette ? Pas le moins du monde.
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