Le plus effrayant des maux, la mort, ne nous est rien : quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la est là, c'est nous qui ne sommes pas !

An 1 de l’ère Shǐjiànguó ,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants.

Les anciens souvenirs oubliés refont surface sous les sons des flûtes et des guqin, annonçant une nouvelle houle plus forte que la précédente. C’est ainsi que profitant des remous, les esprits libres et désobéissant des pratiquants du Dao profane se libèrent des ombres en se montrant au grand jour, estimant que la peur de leur art et la retenue ne doit plus appartenir à ce monde.
Toutes les règles connues rayonnent comme un mirage illusoire alors que la limite entre le mal et le bien, l’harmonie et le chaos se fend sous les coups des puissants. Une lueur d’espoir brille timidement sous une légende plus ancienne que le monde : des artéfacts oubliés qui pourraient maintenir l’équilibre. Pourtant… ils sont aussi mystiques que dangereux alors, que se passerait-il s’ils étaient retrouvés par de mauvaises personnes ?

Alors que les questions se posent et que certains se battent pour que tout ce qui a été construit ne disparaissent pas dans un battement de cils, chacun doit trouver son chemin entre les larmes et les rires pour préserver leur cœur des futures tempêtes à venir.

Huǒ Yín Húdié


Lán Sī Yún


24.06.2023 Mis en place du thème final.
02.06.2023 L'Encyclopédie générale est maintenant disponible.
28.05.2023 Fin de l'installation du thème provisoire.
27.05.2023 Pré-ouverture du Forum pour ceux voulant découvrir en avant première les plaines du Royaume Terrestre.
30.04.2023 Annexes sur le Royaume Terrestre terminées.
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Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé
Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptySam 20 Mai 2023 - 18:15
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Yuàn Sīzhuī


Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

C’était ma première chasse officielle maintenant que j’étais un cadet de niveau deux et malgré mon âge, les autres cadets m’ayant accueillis dans leur groupe m'avaient offert un bon accueil. Celui qui dirigeait le groupe, un Shixiong de cinq ans mon aîné, m’avait recommandé de rester au centre de la formation pour qu’il soit plus facile de me venir en aide en cas de danger et de ne pas hésiter à leur poser des questions. Je l’avais respectueusement remercié, étant reconnaissant de la sollicitude qu’il avait sans remettre en cause le fait que je puisse les accompagner.
C’est ainsi que nous nous rendions dans le village de Xiā, près des côtes et non loin de nous. Mon aîné fit la remarque qu’il était étrange qu’on ait mis autant de temps à se rendre compte du problème alors qu’il était aussi près de nous et un autre fit part de son agacement face au manque de sérieux des messagers alors que la situation était aussi importante. De ce que l’on savait, un village entier avait disparu en une après-midi… la chose la plus étonnante était que le village voisin avait encore eu des contacts le matin même… les cadavres n’attaquaient d’ordinaire pas durant la journée, ce n’était pas dans leurs compétences… sauf si on leur demandait. Mes aînés avaient donc trouvé la solution de dire que le messager s'était embrouillé et que le village avait disparu de nuit et je ne fit aucune remarque. Les maîtres nous avaient laissé aller sur cette mission et je savais que l’un d’eux n’était pas loin… peut-être pour surveiller si la peur que j’avais était valable ? Je secouais légèrement la tête en soupirant. Non, je ne pouvais pas être malchanceux au point de tomber sur un autre utilisateur de YuanQi lors de ma seconde chasse… n’est-ce pas ? Mes pensées allèrent alors vers mon maître et ce que j’avais trouvé malgré moi à propos de sa malédiction. J’espérais que tout se passerait bien.

Le paysage changea au fur et à mesure qu’on s’approchait. La terre devenait noire et le ciel maussade. Le chant des oiseaux s'était tus pour ne laisser place qu’à quelques croassements de corbeaux. Ma main se posa sur mon épée et un de mes aînés me taquina sur ma “peur” en disant qu’il me protégerait et que je pouvais me cacher derrière lui. Je ne répondait toutefois pas, ne pouvant m’empêcher de regarder attentivement autour de moi dans la crainte que l’on se retrouve soudainement entouré par toute une horde.
Moi qui avait assuré à Shuì shuǐ jun que je pouvais aller en chasse malgré que peu de temps se soit passé après la catastrophe que nous avions vécu. Pourtant, j’en avais aussi parlé à Yīshī Shīfu qui avait vérifié mes blessures avant que je partes pour être certains que cela ne poserait pas de problèmes et il m’avait dit que parfois, il valait mieux se remettre en selle rapidement avant de laisser la peur se créer une niche dans notre coeur. Je voulais avoir confiance en ses sages paroles et ne pas croire que la peur allait me faire commettre une erreur qui mettrait mes Shixiong en danger.

Nous arrivons à l’entrée du village et… c’est la surprise qui nous prend. Les cadavres nous ignorent simplement, semblant… seulement continuer leur “vie” d’avant. Ma main se raffermit sur mon épée alors que le chef de groupe nous recommande de rester en formation alors que nous avançons lentement. Il pense que s'ils ne nous attaquent pas tout de suite, ils risquent de le faire dès que nous commencerons à les purifier.
Il décide que cela nous permet de nous mettre hors d’atteinte et de faire la formation de purification d’en haut pour nous mettre en sécurité et tous les avoir d’un coup. J’allais pour les suivre mais finalement reste sur place alors qu’il me semble avoir vu quelque chose bouger.

Lan Lei-An ! En formation !


Attendez Shixiong, je crois qu’il y a quelqu’un ici.


Impossible, il faudrait être fou pour rester ici avec ces cadavres. En formation maintenant.

Il est peut-être blessé et n’a pas pu partir ?


Je fronce les sourcils, inquiet alors que ma main reste sur mon arme. Je reste bien visible de mon groupe et j’entends mes aînés protester contre mon manque d’obéissance mais le chef de groupe descend pour venir à mes côtés, observant dans la direction que je scrute en me demandant si c’est bien là que j’ai vu quelque chose. Je hoche doucement la tête sans cesser de regarder dans la direction. Je ne veux pas penser au pire.
Le chef de groupe ordonne alors au trois autres de préparer la formation à trois pour la lancer s’il se passe quelque chose lors de notre investigation et nous avançons vers la maison côte à côte. Il y a bien un homme… vivant… et deux cadavres autour de lui.

Tout va bien Gonzi ?


Mon Shixiong m’empêche d’avancer davantage en fronçant les sourcils. Un utilisateur ? Vraiment ? Pourtant mon aîné salue respectueusement la personne en fronçant les sourcils et en lui demandant des renseignements sur ce qu’il se passe.
Est-ce que les cadavres vont attaquer si on s’approche trop ? Il est vrai que jusqu’à présent, nous sommes restés à bonne distance.
Hé Yànwù
Citoyen
MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptySam 20 Mai 2023 - 20:17
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Hé Yànwù
Je compte les jours sans trop y penser. Ce qui me hante le plus est ce qu’il s’est passé une semaine plus tôt. Surtout que j'en vois le résultat chaque jour qui passe, à chaque seconde, me rappelant également les nombreuses morts dont je suis le coupable. J'aimerais tellement débarrasser la terre de cette souillure que je ne cesse de répandre là où je passe.

Après que cet homme soit parti en me laissant avec les cadavres, je n'ai été capable que de regarder les flammes consumer chaque maison du village. Ses paroles résonnaient dans mon esprit sans aucune pause alors que je ne cessais de m'accabler tout seul. Aujourd'hui encore, cela ne cesse de me hanter, me donnant chaque seconde un peu plus envie d'en finir. J'ai tenté de mettre fin à toute cette histoire une fois. Toutefois, il semblerait que les deux cadavres me suivant partout aient reçu des ordres de leur maître pour que non seulement je ne quitte pas le village mais, en plus, que je ne puisse pas me faire de mal. Quelle que soit la manière, il est impossible que je me nuise. Au point qu'ils m'obligent à manger quitte à se torturer de la même manière qu'avant leur mort. À quel point avons-nous été cruels pour que nous en soyons arrivés là ? Une punition… À mes yeux, bien que cela me fasse souffrir de voir les villageois ainsi, en plus d'avoir été témoin de leurs souffrances, je ne suis pas celui qui est puni. Une punition ne devrait pas nuire à d'autres personnes que la personne ciblée.

Assis à l'entrée de la seule maison dont il reste un morceau de toit, je regarde le ciel assombri par le Yuan Qi. Plus rien ici ne semble vivant à part moi. Et encore. Puis-je vraiment me prétendre vivant ? Physiquement, c'est on ne peut plus le cas. Mais, moralement, je me sens plus mort qu'autre chose. Comment pourrais-je supporter tout ça sans simplement aller me noyer dans l'océan sinon ? Je n'ai envie de rien, si ce n'est donner une chance de retourner à la terre à ces pauvres bougres qui ne savaient juste pas comment gérer ce qu'ils ne connaissaient pas. Ils doivent tant m'en vouloir que je suppose qu'ils ont trouvé leur place au sein du royaume souterrain. Viendront-ils me nuire ? Seul le temps me le dira.

Des voix me parviennent. Elles me sont inconnues et proviennent de l'entrée du village. Si je comprends les bribes de conversation qui me parviennent, il semblerait qu'ils soient des cultivateurs venus pour s'occuper du village. Que dois-je faire ? Les en empêcher serait faire un pas en arrière par rapport à mon objectif envers les villageois et aussi envers la rédemption que je recherche encore vainement. Alors, pour ne pas nuire à leur travail, je me relève doucement dans l'idée de rejoindre ma tanière. Les deux cadavres m'entourant me surveillent au point de regarder le moindre de mes gestes. C'est pénible et je ne m'y accoutume pas. Surtout que l'un de ces cadavres est celui d'une fille qui m'a toujours traité gentiment à défaut de m'aider ouvertement. Elle fait partie des personnes qui n'auraient jamais dû souffrir de la sorte. Je la regarde tristement avant de me diriger vers l'entrée de cette maison.

J'allais disparaître à l'intérieur quand une voix assez jeune m'appelle en me demandant si je vais bien. Doucement, je me tourne dans sa direction. Ils sont deux, habillés en blanc, un bandeau sur le front. Je reconnais immédiatement les membres du clan de Gusu pour en avoir rencontré en tant qu'officier céleste. Ces deux-là sont plutôt jeunes, plus que moi au moins pour l'un d'eux. Que devrais-je répondre ? Affirmer que je vais bien serait un pur mensonge. Dire la vérité m'est pourtant impossible. Quelle sorte d'horreur arriverait cette fois si je venais à raconter ce qui ne va pas ? Même si je sais que ce n'est pas leur genre de créer de telles "punitions", je crains leur jugement.

L'aîné du garçon empêche ce dernier de s'approcher plus. Ils sont tendus et je ne peux leur en vouloir au vu de la situation. Je réponds à la salutation respectueuse de la même manière avec adresse et habitude, même si cela fait bien longtemps que je ne m'y étais pas exercé. Une autre question m'est alors posée. Que s'est-il passé ici ? Je ne veux pas mentir, mais je ne tiens pas non plus à me mettre au centre de l'attention. Voilà pourquoi je réponds ainsi d'une voix lourde :

Il y a une semaine, un jeune voyageur est venu au village pendant l'après-midi. C'était un utilisateur de Yuan Qi qui s'en est pris aux villageois sur le coup de la colère. Depuis son départ, ils "vivent" comme si de rien était sauf pour ces deux-là qui "veillent" sur moi.


Je prie pour qu'aucune question ne me soit posée sur les raisons de la colère de cette personne. Je ne pense pas être en mesure de répondre. Pour palier à ce problème, je demande :

Pouvez-vous m'aider à donner aux villageois une sépulture décente ?


C'est finalement la seule chose que je puisse espérer pouvoir faire de bien, surtout sous la tutelle de ces jeunes maîtres de Gusu Lan. J'en viens vraiment à me demander comment j'ai été capable de vivre si longtemps sans problème par le passé…


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptySam 20 Mai 2023 - 23:28
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Yuàn Sīzhuī


Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

L’inconnu répond à notre salutation poliment mais je n’arrive pas à me détendre pour autant. Si… c’était lui qui avait fit tout cela et voulait nous tendre un piège ? Non, je ne dois pas penser à cela… La présence de mon aîné à mes côtés m’apaise un peu alors qu’il lève doucement la main devant moi pour m’empêcher d’avancer plus et je hoche la tête en m’arrêtant, écoutant ses ordres silencieux.
L’utilisateur était donc parti ? Pourquoi s’être mis en colère ? Mais surtout, pourquoi avoir demander de veiller sur ce gonzi ? C’était suspect… pourtant, il avait l’air si mal… je n’arrivais pas à me départir de mon doute pour autant et je regardais en coin la réaction de mon aîné. J’étais rassuré de m’en remettre à lui et de ne pas devoir prendre une décision. Je savais ce que je comptais faire si je me retrouvais en face d’un utilisateur mais… je n’étais pas encore prêt pour cela, je le sentais à la force avec laquelle ma main se serrait sur la garde de mon épée.

Il demande de l’aider pour tous ces gens mais sa voix est tellement calme… est-ce que ce serait différent si… il avait fait tout cela ? Si c’était seulement pour nous tromper ? Il n’avait pas l’air d’avoir d'armes ni les yeux rouges de cette utilisatrice. Pouvait-on se fier à cela ?

Avant de vous aider Gonzi, pouvez-vous nous en dire plus sur cet utilisateur de YuanQi ? Pourquoi a-t-il demandé à ces cadavres de veiller sur vous ?


Un mouvement sur le côté et je tourne mon regard vers la source… tombant sur un chat. Le cadavre d’un chat… qui a été relevé. Je ne savais même pas qu’une chose pareille était possible. Tout comme j’ignorais que l’on puisse utiliser des zombies pour veiller sur quelqu’un. Si ce n’était pas lui, avait-il un lien avec ? Quel genre de colère pouvait amener quelqu’un à faire cela ? J’avais vu des zombies d’enfants également…
La réponse que je trouvais face à ces utilisateurs était finalement toujours la même : on ne pouvait pas les sauver. La seule solution et de mettre un terme à leur nuisance de manière définitive. L’idée me rendait malade… mais en voyant ce village, que pouvions-nous faire d’autre ? Les cultivateurs étaient fait pour protéger les habitants, nous n’avions pas le choix.
Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyDim 21 Mai 2023 - 2:35
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Hé Yànwù
Je n’ai plus du tout l’aplomb que j’avais dans le passé. Je suis devenu l’ombre de ce que j’étais. Et encore, je me demande si cela n’est pas encore trop prestigieux en comparaison avec mon état physique et mental qui sont désormais les miens. Toutefois, avec les fautes dont je porte le fardeau, comment aurait-il pu en être autrement ? Je doute que cela puisse changer d’une manière ou d’une autre. Ma disparition serait vraiment un bienfait pour tous.

Je peux voir qu’ils m’observent et, honteux, je baisse la tête pour regarder seulement leurs pieds. Je me sens coupable et je peux déjà sentir le poids de leur jugement s’ajouter à celui de ce jeune homme venu dans mon village qu’il a finalement détruit par ma seule faute. Je ne comprends pas vraiment ce qui l’a tant mis en colère. Je n’en suis pas certain. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il a souffert et que j’ai dû le lui rappeler. Comment ? Pourquoi ? Puisqu’il ne m’en a pas parlé, je ne saurais pas le dire et je n’aurais pas la prétention d’en parler à sa place. Si cela se trouve, ce n’est pas lui qui a souffert, mais un proche qu’il n’a pas pu sauver pour une raison ou une autre. Je ne me rappelle pas que vivre sur le royaume terrestre fut si difficile par le passé…

Ma demande est mise en attente et, comme je le craignais, je dois donner plus de réponses à leurs interrogations. Ne connaissant pas les raisons de l’utilisateur de Yuan Qi et ne voulant pas lui apporter des problèmes alors que je suis moi-même grandement fautif, je préfère ne rien dire à son encontre. Cela serait poser un drapeau mortel sur la tête de beaucoup de monde. Si je peux éviter d’être à l’origine d’un nouveau massacre, autant me taire. J’ai si peur de causer de nouvelles morts. Peur de voir d’autres personnes souffrir pour une raison qui m’échappe totalement. Je voudrais tellement savoir ce que je fais de mal.
La seconde question concerne ma protection, donc les détails que j’ai cachés jusque-là. J’aimerais pouvoir montrer simplement ce que cela fait lorsque je tente de me nuire. Malheureusement, cela ne répond pas du tout à la question posée. Je dois donc parler. Je crains les mots que je pourrais prononcer. Je crains l’effet papillon que je pourrais créer malgré moi. Je ferme donc les yeux un instant, pesant chaque mot, chaque phrase, que je serais amené à prononcer. Quand je les ouvre, je regarde mes interlocuteurs pour leur avouer d’une voix lourde et quelque peu étranglée :

Pour une raison que je ne saurais expliquer, j’ai mis cette personne en colère. Il veut me punir en me laissant vivre avec les conséquences de mes actes, si j’ai bien compris…


Je n’en suis pas tout à fait sûr. J’ai compris qu’à ses yeux je ne suis qu’une vermine, une personne qui vaut bien moins que ce chat qui agit comme s’il était vivant alors que son âme l’a quitté depuis longtemps. Moins que ces pierres sur lesquelles nous marchons tous les jours. Plus horribles que les personnes m’ayant jeté des pierres ou ayant contribué à ma punition malgré eux. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi il me voit de cette manière. Je ne suis même pas certain qu’il me l’ait expliqué. Tout ce que j’ai fait, c’est dire la vérité… Est-ce que, cette fois aussi, j’aurais dû mentir ?


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyDim 21 Mai 2023 - 15:13
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Yuàn Sīzhuī


Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

Mon aîné échange un regard avec moi à la réponse du Gonzi. Les explications sont difficiles à comprendre et je n’arrive pas à savoir si je peux vraiment baisser ma garde ou non. Peut-être que mon Shixiong se pose la même question ? Il ne montre pourtant rien et je prends exemple sur lui afin de pouvoir me calmer.

Gonzi, avez-vous une idée de ce qu’il se passera si vous tentez de quitter le village ?


Il attend calmement la réponse avant de demander s’il d’après lui, il se passera la même chose quand on tentera de purifier les lieux et semble réfléchir sérieusement à la façon de faire. Je comprends… SI ce Gonzi est un civil, il risque de finir par être pris dans l’attaque si l’on purifie les lieux alors qu’il est toujours ici. Toutefois, le faire sortir de la ville provoquerait également l’attaque et risquerait d'amener les zombies à nous suivre.
Je me tourne vers mon aîné alors qu’il m'appelle doucement.

Penses-tu pouvoir prendre quelqu’un avec toi sur ton épée ?


Je réfléchis un moment et observe le Gonzi pour me faire une idée avant de faire face à mon chef de groupe et hocher la tête doucement. Il m’indique alors la marche à suivre et me laisse expliquer la situation au Gonzi pendant qu’il part expliquer les choses à nos camarades restaient en formations sur les toits en ruines du village.
Je fais alors face à cet inconnu, tentant de laisser derrière moi mes questions malgré que je n’arrive toujours pas à lui faire pleinement confiance. Au moins, j’ai repris suffisamment mon calme grâce à mon Shixiong pour ne pas le montrer.

Gonzi, quand mon Shixiong donnera le signal, j'irai vers vous pour vous prendre sur mon épée et me diriger vers les toits afin d’assurer votre sécurité. Même si vous dites que ces deux cadavres vous protègent, ils pourraient changer d’avis quand nous lancerons la purification et ainsi, vous serez en lieu sûr. Mon Shixiong nous couvrira avant de nous rejoindre, je vous prierais de vous tenir prêt pour ce moment là. Avez-vous des questions ?


Tout se passera bien… je ne pouvais pas traiter les gens comme étant de funeste cultivateur du Mo Dao par défaut. SI je me concentrais, je pourrais sûrement sentir un changement comme lors de cette dernière chasse… assez tôt pour éviter un problème s’il devait nous tendre un piège. Mon maître m’avait dit d’avoir confiance à mes capacités… je devais le faire, pour ne pas être un poids pour mes Shixiong et les aider du mieux que je pouvais. J’avais l’autorisation d’aller en chasse maintenant, je ne devais pas me cacher derrière les autres et prouver que j’en étais capable. Pour protéger les civils et mon clan, c’était ce que j’avais toujours voulu faire.

Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 22 Mai 2023 - 2:29
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Hé Yànwù
Vont-ils à nouveau me poser des questions auxquelles je ne souhaite pas répondre ? Sans doute. Quand je regarde la situation de leur point de vue, je ne pense pas qu’on puisse me faire facilement confiance. Comment un homme sain d’esprit pourrait rester là sans être l’initiateur de la situation ou… comme moi, prisonnier d’une situation dont je ne peux me sortir sans cultiver, ce que j’ai toujours évité de faire. Si jamais je crée de nouveau mon Jindan, je devrais répondre à des responsabilités que je ne pense pas pouvoir tenir à nouveau. La suspicion est donc une bonne chose. Bien qu’ils soient jeunes, ils ont une bonne idée de ce qu’ils pourraient trouver sur le terrain et ils prennent soin de leur sécurité. C’est une très bonne chose. Je ne peux pas leur en tenir rigueur. Mais, en soi, je ne le ferais pas même s’ils venaient à décider de me laisser là ou même de me tuer. Je suis tellement fatigué de tout ça…

Les deux jeunes cultivateurs échangent un regard avant que le plus âgé d’entre eux me pose une question très pertinente. Pour avoir tenté les deux premiers jours, je lui réponds sans la moindre hésitation :

Dès que j’essaie de m’éloigner, les cadavres font tout pour que je reste là.


Je ne me rappelle pas la venue du moins visiteur au village depuis ce jour funeste où ma punition a atteint ce point. Mais, je doute qu’il n’ait pas pris quelques mesures à ce propos. Pourquoi me permettre d’avoir de la visite s’il voulait me punir et me laisser me morfondre ? Cela n’aurait aucun sens. Enfin, un utilisateur de Yuan Qi peut-il en avoir une fois qu’il est imprégné au point que ses émotions prennent le dessus sur le reste ? Je serais plutôt amené à dire que ce n’est pas possible. Toutefois, je ne suis pas le mieux placé pour donner mon avis sur la question. Pas à celle-ci en tout cas, mais à celles des plus jeunes, peut-être un peu plus. Je réfléchis donc à mes mots avant de répondre prudemment :

Je ne saurais pas vous dire. Tout ce que j’ai pu constater jusqu’à maintenant, c’est qu’ils font tout pour me garder dans ce village en me maintenant en vie. Personne n’est passé par ici pour que je puisse analyser plus leur attitude… Pardonnez-moi de ne pouvoir vous aider plus, je vous prie.


Suite à cette réponse, les deux jeunes hommes se concertent. Sans doute que mon sauvetage entre en ligne de compte d’une manière ou d’une autre puisque le plus jeune des deux, et aussi le plus nerveux, m’observe un instant avant de se tourner à nouveau vers son aîné. Pendant qu’ils parlent ensemble, je sens un contact glaçant sur mon épaule. Je me tourne pour voir un des cadavres me donner une pomme un peu défraîchie. Je la prends et, en me relevant, je constate que les autres m’apportent quelques autres victuailles comme un poisson cru, d’autres fruits, de l’eau -qui n’est sans doute pas buvable- et d'autres choses qu’ils ont sans doute trouvé. Comment feront-ils quand il n’y aura plus rien à manger ici ? Iront-ils me faire manger de l’herbe ou des insectes ? Je soupire doucement avant de reporter mon attention sur le jeune qui me fait de nouveau face. Il partage avec moi le plan qui a été monté et qui, comme je le soupçonnais, compte également mon sauvetage. Je regarde un instant ma pomme et, profitant qu’il me propose de lui poser mes questions, je prends le risque de lui demander :

Penses-tu que j’ai le temps de manger ma pomme ? A moins que tu puisses me prendre avec toi pendant que je la mange ?


Je ne voudrais pas que les cadavres se mettent à se torturer et à revivre le moment de leur atroce mort. Surtout que ce garçon est vraisemblablement très nerveux. Je doute qu’il puisse supporter une telle vision d’horreur dans son état. Je souhaite donc la lui épargner. Je peux le lui expliquer s’il le faut, même si je suis certain qu’il m’en voudra. Qui suis-je pour lui faire la leçon ?


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 22 Mai 2023 - 7:41
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Yuàn Sīzhuī


Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

Je n’arrive pas à me départir de mon malaise et les explications du Gonzi ne m'apaisent pas. Les informations qu’il donne laissent à penser qu’il cache quelque chose et son regard et sans expression… ce qui m'amène à penser que mon oncle est beaucoup plus expressif que lui ce qui me fait froid dans le dos. Je me rassure pourtant en me disant que mon Shixiong à la situation en main et qu’il n’a pas l’air de sous-estimer la situation. Contrairement à moi, il ne juge pas négativement l’homme en face de nous et lui accorde le bénéfice du doute ce qui me permet de me reposer sur son jugement. Je suis pourtant déçu de moi-même de ne pas réussir à garder mon sang-froid et de mettre mon aîné dans l’embarras.
Mon aîné finit par le remercier pour ses réponses avant de se tourner vers moi pour me demander si je pourrais le prendre avec moi sur mon épée pour rejoindre la formation par la suite. L’idée d’avoir cet inconnu aussi proche ne me rassure pas mais c’est avec calme que j’analyse la situation avant de répondre à mon shixiong d’un hochement de tête. Je ne serais pas seul et dans le fond, ce n’est pas pour ma propre vie que je crains le plus alors les chances que je réagisse mal s’il venait à tenter quelque chose sont mince, surtout dans mon état de méfiance.

Je laisse donc le chef de groupe expliquer la situation aux autres tandis que je fais de même avec cet inconnu, remarquant au passage qu’aucun de nous ne s’est présenté. Je n’ai pas le temps de m’y attarder, ni lui de faire une remarque sur le plan que je suis témoin d’une scène étrange alors qu’il récupère une pomme donnée par l’un des cadavres. D’ailleurs, je peux remarquer que les autres ont également de la nourriture avec eux… La question de l’homme à pour le don de me désarçonner un peu même si je tente de le montrer le moins possible.
Pourquoi faire une fixation sur le fait de manger cette pomme ? Je n’arrive pas à déchiffrer son expression alors qu’il me demande cela. De la tension ? Je ne sais pas, mes camarades de Gusu n’ont pas ce genre d’expression et mon oncle non plus… ah… je devrais peut-être faire plus attention à cela dorénavant.
C’est précautionneusement que je réponds à sa question.

Je… n’y vois pas d’inconvénient… Excusez-moi Gonzi, puis-je vous demander ce qu’il se passe ? J’ai l’impression que ce n’est pas le simple fait de manger cette pomme n’est-ce pas ?


Ce serait encore plus étrange s’il voulait simplement la manger… je crois. Enfin… si je pars du principe qu’il n’est pas l’utilisateur de YuanQi et qu’il a vu ce qu’il s’est passé ici… qu’il a dû rester ici avec eux… peut-être qu’il est devenu un peu fou ? Non en réalité, ce serait étrange qu’il ne le soit pas devenu je crois…

Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyMar 23 Mai 2023 - 2:40
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Hé Yànwù
Evidemment que la question se pose. Cela aurait été étrange que ce ne soit pas le cas. D’autant plus que je sens que mes questions ne l’ont pas laissé de marbre. Je me demande si c’est la première fois qu’il fait face à un paysage aussi désolé. Dans la mesure où il est jeune, ce ne serait pas étonnant et un être vivant restant au milieu de tout ça est clairement étrange. Je ne peux donc pas m’étonner de son attitude nerveuse. J’ai bien de la chance qu’il n’ait pas le sang chaud. Maintenant, la question serait plutôt : comment vais-je faire pour lui expliquer pourquoi il faut que je mange cette pomme, ou autre chose, sans le faire totalement paniquer ? Autant lui dire franchement les choses je suppose. Au point où j’en suis, je me demande si la situation peut être pire que celle qui se déroule en ce moment même. Oui, ça peut toujours être pire. Je soupire discrètement à mes propres pensées afin de me reconcentrer sur mon interlocuteur. Puis, je lui réponds :

Comme je l’ai dit avant, les cadavres me protègent. C’est au point qu’ils sont prêts à tout pour me faire manger. Je préfère que vous ne soyez pas témoin de ce qu’ils peuvent faire, surtout toi qui a l’air encore plus nerveux que les autres, de ce que j’ai pu voir. Je n’aimerais pas être la cause de l’échec de votre devoir.


J’ai beau croquer dans ma pomme après avoir dit ça, je me sens un peu coupable d’avoir été plus brutal que je ne l’aurais voulu. Pas dans l'intonation de ma voix, mais dans l’utilisation de mes mots. J’ai l’impression d’être juge alors que ce n’est pas mon but. Alors, rapidement, je termine ma bouchée avant d’ajouter, penaud :

Je te prie de bien vouloir pardonner la rudesse de mes mots. A vrai dire, je ne sais pas trop comment expliquer ça et je m’inquiète simplement pour vous qui cherchez à m’aider alors que je ne le mérite pas.


Non, je ne le mérite pas. Sans doute que je ne le mériterais jamais. Malheureusement, sans doute ne pourront-ils pas comprendre ce que je ressens, tout comme cette personne qui a mis les lieux dans cet état. Je me sens si mal, au point que j’ai le cœur au bord des lèvres. Si je continue à croquer dans cette pomme, c’est pour eux et pour éviter le spectacle horrible dont j’ai été témoin plus d’une fois durant cette semaine. Je ne veux pas être la source de nouveaux malheurs, ni de l’augmentation de la souillure sur ces cadavres d’innocents. J’aimerais leur demander de mettre fin à ma vie, mais ce serait cruel de demander cela à des personnes aussi jeunes. Ou demander cela, tout simplement. Ce serait amener quelqu’un à se sentir coupable, surtout que je n’ai pas l’intention de parler de mes fautes. L’une est trop lointaine pour être évoquée, quant à l’autre je ne la comprends pas totalement. Comment pourrais-je faire comprendre ce que je ressens à quelqu’un ? C’est tout bonnement impossible.


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyDim 28 Mai 2023 - 19:33
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Yuàn Sīzhuī


Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

J’écoute avec attention la réponse, comme si cela pouvait m’aider à comprendre la situation et à me dire que nous ne sommes pas dans un piège et qu’il n’est pas un utilisateur de YuanQi qui attend le moment opportun pour mettre son plan à exécution.
Je ne comprends pas trop le sens de sa réponse… comme la plupart de ses réponses qui me semblent irréelles en réalité. Par contre, je me raidis lorsqu’il parle de ma nervosité. Je le savais que je n’avais pas réussi à la masquer mais qu’un potentiel ennemi la voit était une très mauvaise chose pour moi… mais aussi pour mon groupe. Ce n’était pas bon… C’était ma première chasse officielle et j’avais finalement l’impression d’avoir réellement brûlé les étapes et de ne pas avoir ma place en chasse nocturne en réalité. Comment cela serait-il possible si je n’étais pas capable de cacher ma nervosité ni en capacité d’écouter les ordres sans être pris par mon stress ?

Je secoue légèrement la tête à ses excuses juste avant de froncer les sourcils à sa dernière phrase. Pourquoi disait-il qu’il ne le méritait pas ?

Vous n’avez pas à vous excuser de dire la vérité, c’est de ma faute si je n’arrive pas à masquer une telle faiblesse. Toutefois, pourquoi…


Je n’ai pas le de finir ma phrase que mon aîné revient tout en restant au seuil de la porte, m’annonçant qu’on allait mettre le plan à exécution sauf si j’avais des détails à soulever ou une objection. Je secoue toutefois la tête pour signaler qu’il n’en est rien avant de tirer Mèng Hào Rán de son fourreau et de me tourner vers cet étrange inconnu.

Vous êtes prêt ?


J’attends sa réponse avant de me mettre sur mon épée et la faire voler, allant dans sa direction et lui tendant la main pour le hisser avec moi avant de filer en vitesse vers les toits avant que les cadavres à ses côtés ne nous atteignent. Me mettant à l’endroit où je devais compléter la formation qui s’était mise en place, je le laissai aller sur le toit avant de planter mon épée dans celui-ci pour renforcer le sceau qui se formait au-dessus du village.

Restez à mes côtés. Normalement tous devraient être pris par le sceau mais soyez attentif s’il vous plait, si certains nous ont échappé ils pourraient très bien tenter de nous rejoindre vers l’arrière de la maison.


Nous étions en hauteur et normalement les cadavres basiques ne sautaient pas mais ne savait-on jamais ce qui aurait pu se cacher à notre insu.

Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyDim 28 Mai 2023 - 23:02
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Hé Yànwù
Il semblerait qu’il aurait été mieux que je ne m’excuse pas que pour la dureté de mes mots. Lui montrer sa faiblesse était sans doute malvenu également. Toutefois, si je ne lui avais pas expliqué les raisons de mon silence, cela n’aurait-il pas été mal vu ? Je crains d’avoir fait un faux pas, encore une fois. Je crains d’avoir blessé cet enfant alors que je voulais juste le protéger. Je devrais vraiment tout abandonner une bonne fois pour toute pour ne plus apporter le malheur autour de moi. Et même si je remarque qu’il ne se déstabilise pas totalement, je peux comprendre que ce n’est certainement que par sens du devoir qu’il tient le coup. Au moins, il a une bonne éducation en tant que cultivateur, ce qui est une bonne chose. Cela ne m’empêche pas de m’en vouloir, ce qui renforce la sensation que j’ai que je devrais pas être sauvé par qui que ce soit. Si je les laisse faire, c’est pour les villageois, surtout ceux qui n’ont absolument rien fait pour mériter ce traitement horrible.

Alors que je dois vraiment mal cacher mon mal être, le jeune homme secoue la tête en m’assurant que je n’ai rien fait de mal, mais qu’il est celui qui devrait ne pas laisser paraître une telle faiblesse dans cette situation. Nous sommes humains, ce qui nous rend plus faibles face à ce genre de situation. Surtout à son jeune âge, il est donc un peu difficile pour moi de le laisser s’affliger de la sorte. Je le laisse toutefois tenter de poser sa question, bien qu’il ne soit pas en mesure de la terminer à cause de l’arrivée de son aîné. J’imagine que, la question commençant par “pourquoi”, il se demande la raison pour laquelle je me sens illégitime à être sauvé. A moins qu’il se demande pourquoi je prends autant de précaution, ou, encore une fois, la raison pour laquelle je me suis retrouvé dans ce pétrin. Maintenant que je tente de me mettre un peu plus à sa place, je comprends combien mon attitude et mon manque de réponse ne l’aide pas à se détendre. Toutefois, je doute que ce que je pourrais dire l’aiderait plus et, encore une fois… je ne veux pas faire face à leur jugement. Je sais déjà que je suis horrible. On me l’a déjà fait comprendre.

Il est décidé que le plan va commencer. Le plus jeune me demande si je suis prêt et je me contente de hocher la tête. Simple mais, surtout, efficace. Je ne souhaite pas leur faire perdre du temps alors que je peux l’éviter. Je le regarde alors monter sur son épée et, quand il me tend la main, je la prends pour monter avec une certaine adresse, sans doute à force de l’habitude passée, sur son épée. Afin de garder mon équilibre, je tiens à lui jusqu’à ce que nous soyons sur le toit. Le chef de groupe resté en arrière s’assure qu’aucun cadavre ne puisse me rattraper d’une manière ou d’une autre. Le pauvre n’a cependant pas qu’un ou deux cadavres à gérer, mais le village entier qui tente désormais de l’attaquer ou de m’atteindre d’une manière ou d’une autre. Heureusement, la formation est rapidement et habilement complétée. Je ne peux être qu’admiratif face à tant de savoir et d’adresse de la part d’un jeune comme celui à mes côtés.

Ce dernier me conseille de rester avec lui et de faire attention au cas où un cadavre ne serait pas pris dans la formation de purification. Je réponds en regardant autour, lui tournant le dos :

Je veille sur tes arrières.


Par là, je souhaite lui faire savoir que si un danger arrive, je le préviendrais et, si besoin, je ferais mon possible pour l’aider. Je doute qu’il me comprenne totalement, mais je doute que nous ayons le temps en palabres. Et, dans le cas où il comprendrait, il est presque certain qu’il ne me fera pas confiance. Pas de manière aveugle en tout cas. Mais je préfère dire cela que le laisser avec un simple “d’accord”. Il semblerait par bonheur qu’il ait raison et qu’aucun cadavre n’ait réussi à fuir la formation. Dans le cas contraire, aucun n’a réussi à monter et je ne compte pas prendre d’initiative. J’ai beau reconnaître les dangers par expérience, ce n’est pas ma chasse. Je ne suis plus qu’un civil sans le pouvoir de se défendre ou d’aider qui que ce soit. Un déchet qui mérite pire que la mort. Je n’ai donc qu’à suivre les instructions en espérant que, par la suite, on me laisse tout de même me retirer afin que je puisse simplement mettre fin aux malheurs que je pourrais semer dans mon sillage.


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 29 Mai 2023 - 0:42
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Yuàn Sīzhuī


Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

J’ignore si je devais être vraiment rassuré qu’il veille sur mes arrières comme il le dit mais je préfère ne pas m’attarder là-dessus, me concentrant sur notre formation et la quantité de Qi à dépenser qu’elle demande malgré que nous soyons quatre pour la faire.
Finalement, il n’y a aucun incident et c’est avec un soupir de soulagement que la formation se termine et disparaît d’elle-même quand tous les cadavres se retrouvent inanimés, puis se transforment à l’état de cendres. Je range lentement mon épée avant de me tourner vers l’inconnu et de le saluer respectueusement, un peu plus tranquille à présent même si pour moi, tout n’est pas terminé tant qu’il serait là.

Pardonnez mon impolitesse, je m’appelle Lan Lei-An, je suis un cadet du clan GusuLan.


Je lui laisse le temps de me répondre ou d’assimiler le fait que tout soit terminé à présent puis me tourne vers mon aîné sur le toit d’en face quand celui-ci m’interpelle. L’ordre est bien clair, puisque tout est terminé ici nous retournons à Yushen Buzhi avec le survivant du village de Xiā. Il semblerait alors que mon Shixiong pense également que la situation est étrange malgré tout. Je hoche la tête, acceptant ainsi de prendre le villageois sur mon épée pour que nous allions plus vite. Les membres de mon groupe ne semblant pas vouloir s’éterniser ici.
Je remercie mes aînés en les saluant respectueusement alors qu’ils me félicitent pour ma tenue dans la formation puis me tourne vers le villageois en lui tendant la main.

Etes-vous d’accord pour nous accompagner ? Notre médecin pourra s’occuper de vos blessures et vérifier votre état.


De ce qu’il a montré jusqu’à présent, je ne pense pas qu’il refuse mais je préfère me montrer prudent. S’il le fait, je sais que mon Shixiong saura agir et donc, que je n’ai pas à m’inquiéter de cela. En réalité je n’ai qu’une seule hâte, celle de rentrer à Yushen Buzhi et de méditer sur cette mission, de pouvoir me calmer et trouver la solution pour que mes nerfs ne soient pas autant solliciter ou la prochaine fois qu’il se passe une chose semblable, je risque de perdre mon sang-froid et c’est une chose que je refuse de faire, même si je dois finalement arrêter les chasses durant un moment.

Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 29 Mai 2023 - 4:12
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Hé Yànwù
Tout est terminé. Les cris des cadavres se sont tus petit à petit, sans doute à mesure qu’ils sont tombés sous la pression de la formation des petits. Au moins, ils peuvent désormais reposer en paix, si on peut dire ça comme ça. Mentalement, je commence à citer leur nom afin de me recueillir succinctement. Au moins une première fois avant de leur faire une tom… Ah. Cela ne va pas être possible de leur offrir autre chose qu’une fosse commune avec, certainement, une sorte de mémorial. Cela risque de me prendre un peu de temps, mais ce n’est pas important. C’est le moins que je puisse faire après ce qu’ils ont subi par ma faute. J’aurais toutefois aimé pouvoir séparer les innocents des autres, de ceux qui ont fait le plus de mal. Les cendres que je peux apercevoir me font rapidement comprendre que cela est désormais impossible. Tout comme il est clair que je suis nuisible jusqu’au bout. Je pousse un soupire en regardant la scène avant de me tourner vers le plus jeune dont l’épée est rangée dans son fourreau. Il se tourne également vers moi et me salue respectueusement en ayant l’air bien plus détendu que plus tôt. J’imagine que l’environnement étant plus sain, cela l’aide beaucoup. Sans compter qu’il ne doit plus me voir comme un ennemi potentiel. Juste… un gars bizarre. Il se présente et j’en fais de même, préférant adopter l’appellation qu’on me donnait plutôt que mon nom de naissance, certain de ne pas le mériter :

Je me nomme Hé Yànwù. Merci d’avoir donné le repos aux villageois.


Je me doute que je dois paraître étrange d’accepter un tel nom, ou simplement fou. A moins qu’il n’ait pas vraiment le temps d’y penser dans la mesure où il est interpellé par un de ses camarades, le chef de son groupe si je ne dis pas de bêtise. Je ne m’intéresse pas à leurs dires, bien qu’il me soit difficile de ne pas l’entendre puisqu’il se trouve sur le toit d’en face et qu’il se fait entendre. De ce que je comprends, ils veulent me ramener avec eux au sein de leur clan, bien que je n’en comprenne pas vraiment la raison. Suis-je toujours suspect à leurs yeux ? Je sais que mes yeux sont rouges, mais ne sont-ils pas plus foncés que ceux de cet homme ayant fait tout cela ? Qu’importe. Ils seront bien forcés d’admettre que je n’ai pas utilisé le Yuan Qi une fois qu’ils auront terminé leurs vérifications.

Par politesse, j’imagine, Lan Lei-An me propose de les suivre, sans doute pour que je puisse donner mon avis et, surtout, que je puisse avoir l’impression qu’on a pris une décision à ma place. Une douce attention ajoutée à quelques explications qui sont sans doute faites pour me rassurer. Mon “état”, hein ? Je soupire doucement et discrètement avant de hocher la tête doucement en répondant mornement :

Très bien.


Pas que j’ai le choix, de toute façon. Ainsi, je monte à nouveau sur son épée lorsque j’y suis invité et nous volons vers ce clan perché dans les montagnes. Un endroit paisible que je crains de souiller d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi, sans donner mon avis ou même demander quoi que ce soit, je suis les directives m’étant données, me demandant si je vais être relâché par la suite ou enfermé d’une manière ou d’une autre. Je doute que la seconde option soit possible, toutefois je ne peux m’empêcher d’avoir quelques doutes dans la mesure où ce que j’ai fait est tout simplement horrible. M’enfermer ou me donner une autre forme de punition ne serait qu’un juste retour des choses.


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


Yuàn Sīzhuī
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 29 Mai 2023 - 15:31
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Yuàn Sīzhuī


Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé

19 Août de l’an 8 || Gusu, village de Xiā

Je n’arrive pas a cacher ma surprise à un tel nom mais je n’ai pas le temps de davantage y réagir que l’on appelle. Écoutant ce que l’on me demande et mes autres Shixiong, je les salue en les remerciant et me tourne vers Hé gonzi pour lui demander s’il veut bien nous accompagner. Je ne sais pas quoi dire de plus, ni comment réagir à son prénom alors je préfère ne rien dire plutôt que de me montrer impoli malgré les nombreuses questions qui me viennent.
Il accepte simplement et sans discuter et très vite nous prenons la route vers Yushen Buzhi. Sûrement pour me rassurer, deux shixiong se trouvent derrière moi alors que le chef de groupe se trouve devant pour montrer la voie. Je leur suis très reconnaissant de faire attention à moi même si je m’en veux de leur faire prendre autant de précautions à cause de mon état. Il fallait vraiment que je travaille dur sur moi-même pour ne pas que cela se reproduise.

Nous nous arrêtons en bas des escaliers et j’aide Hé gonzi à descendre avant de remettre délicatement Mèng Hào Rán dans son fourreau. Mon Shixiong explique alors que nous devons monter les escaliers et que je le conduirais jusqu’au médecin avec un autre shixiong pendant que lui et notre autre camarade rendrait son rapport à son maître.
Je hochais la tête en comprenant avant d’emboîter le pas à mes aînés, m’assurant que tout aille bien pour celui qui nous accompagnait.
Ne sachant que dire, je préférais garder le silence pendant notre trajet, répondant aux questions de notre invité s’il en a avant de l’accompagner au pavillon du médecin, le laissant aux bonnes mains de Yishi shifu après que mon Shixiong lui ai expliqué la situation.

Hé Yànwù
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé EmptyLun 29 Mai 2023 - 17:00
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Hé Yànwù
La surprise du jeune Lan Lei-An alors que je lui fais part de mon nom ne m’étonne pas du tout. N’importe qui le serait, il me semble. Moi le premier l’aurait été si une personne que je venais de sauver m’aurait dit cela. Toutefois, lui, contrairement à ce que j’aurais fait dans ma volonté d’aider passée, ne fait aucun commentaire sur la question. A moins qu’il n’ait été interrompu par son frère de cultivation. C’est ainsi que, quelques instants plus tard, il m’est proposé d’aller au sein de leur clan afin de faire panser mes blessures par leur médecin. Il ne me semble pas l’être. Ah… Si. Il doit peut-être rester le coup à la tête que j’ai reçu une semaine auparavant. Et peut-être quelques petites blessures par-ci, par-là, que j’ai très bien pu ne pas remarquer puisque je ne ressens pas la douleur. Je suppose qu’ils vont également tenter de déterminer si je suis un utilisateur de Yuan Qi ou malade de la tête. Dans tous les cas, je ne compte pas m’opposer à eux et j’accepte la demande.

Posté sur l’épée du jeune homme, je regarde autour de moi sans un mot. Je n’ai pas le vertige, ni la peur de tomber. Mon équilibre est toujours bon et il semblerait que malgré ma renaissance j’ai encore pas mal de restes de ma très longue période en tant qu’officier céleste et ancien cultivateur. J’imagine qu’il me faudrait bien plus de temps pour que je sois en mesure d’oublier tout cela. Derrière mon accompagnateur, deux autres cadets. Nous sommes plutôt bien entourés, au point que j’ai l’impression d’être un hors-la-loi amené vers sa sentence. Dommage que cela ne soit certainement pas le cas.

Nous arrivons au pied d’un long escalier et, avant même d’apercevoir la proposition d’aide qui m’est faite, je descends de l’épée avec adresse. Je ne fais pas vraiment attention aux regards qu’on peut me porter et je regarde vers le haut en direction de notre future ascension, me demandant si cela prendra longtemps pour arriver. Une interrogation que je garde pour moi. Je garde une oreille attentive envers les explications qui sont données, apprenant que je vais être amené jusque chez leur médecin pendant que l’un d’eux allait faire leur rapport. Je hoche la tête pour montrer ma compréhension avant de les suivre.

L’ascension se fait dans le silence. Je ne me plains pas. Pourquoi faire ? Je ne pose aucune question. Je ne suis pas spécialement curieux et j’ai plus ou moins deviné la totalité de leurs intentions. Après tout, en plus de ce qui me concerne, j’imagine qu’ils vont vouloir en savoir plus sur l’utilisateur de Yuan Qi qui a décidé de détruire le village en me maintenant prisonnier à l’intérieur. Une interrogation certainement normale quand on y pense. Et qui va certainement très bientôt tomber puisque, très rapidement, nous arrivons à ce que je pense être le pavillon du médecin de leur clan.

Alors que nous avons été invités à entrer, un aîné du plus jeune fait part de la situation à son maître avant de me laisser avec ce dernier. Je le salue respectueusement en guise de salutations silencieuses. Il a l’air plutôt âgé, bien qu’il lui reste sans doute de très heureuses années devant lui. Son air me paraît sage et calme. Je n’ai pas peur et, même s’il avait été un tyran sanguinaire, je doute que cela aurait été le cas. Ainsi, quand il me donne une directive, je la suis sans rechigner.


Le 19 août de l'an 8, Au village de Xiā.


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